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viernes, 23 de diciembre de 2011

Annual overview - The 10 most dangerous places for journalists in 2011

2011 in figures:
66 journalists killed (16% more than in 2010)
1,044 journalists arrested
1,959 journalists physically attacked or threatened
499 media censored
71 journalists kidnapped
73 journalists fled their country
5 netizens killed
199 bloggers and netizens arrested
62 bloggers and netizens physically attacked
68 countries subject to Internet censorship

Reporters Without Borders has this year, for the first time, compiled a list of the world’s 10 most dangerous places for the media – the 10 cities, districts, squares, provinces or regions where journalists and netizens were particularly exposed to violence and where freedom of information was flouted.

Overall, 2011 took a heavy toll on media freedom. The Arab Spring was at the centre of the news. Of the total of 66 journalists killed in 2011, 20 were killed in the Middle East (twice as many as in 2010). A similar number were killed in Latin America, which is very exposed to the threat of criminal violence. For the second year running, Pakistan was the single deadliest country with a total of 10 journalists killed, most of them murdered. China, Iran and Eritrea continue to be the world’s biggest prisons for the media.

The Arab Spring, the protest movements it inspired in nearby countries such as Sudan and Azerbaijan, and the street protests in other countries such as Greece, Belarus, Uganda, Chile and the United States were responsible for the dramatic surge in the number of arrests, from 535 in 2010 to 1,044 in 2011. There were many cases of journalists being physically obstructed in the course of their work (by being detained for short periods or being summoned for interrogation), and for the most part they represented attempts by governments to suppress information they found threatening.

The 43 per cent increase in physical attacks on journalists and the 31 per cent increase in arrests of netizens – who are leading targets when they provide information about street demonstrations during media blackouts – were also significant developments in a year of protest. Five netizens were killed in 2011, three of them in Mexico alone.

From Cairo’s Tahrir Square to Khuzdar in southwestern Pakistan, from Mogadishu to the cities of the Philippines, the risks of working as a journalist at times of political instability were highlighted more than ever in 2011. The street was where danger was to be found in 2011, often during demonstrations that led to violent clashes with the security forces or degenerated into open conflict. The 10 places listed by Reporters Without Borders represent extreme cases of censorship of the media and violence against those who tried to provide freely and independently reported news and information.

Bilan annuel 2011 - Les dix lieux les plus dangereux pour les journalistes en 2011


2011 en chiffres

66 journalistes tués (+ 16%)
1044 journalistes arrêtés
1959 journalistes agressés ou menacés
499 médias censurés
71 journalistes enlevés
73 journalistes qui ont fui leur pays
5 net-citoyens tués
199 blogueurs et net-citoyens arrêtés
62 blogueurs et net-citoyens agressés
68 pays concernés par une forme de censure du Net


Pour la première fois, Reporters sans frontières a établi la liste des dix lieux les plus dangereux pour la presse. En 2011, dix villes, quartiers, places, provinces ou régions dans lesquels les journalistes et les net-citoyens ont été particulièrement exposés aux violences, dix lieux où la liberté d’informer a été bafouée.

Plus généralement, le bilan est lourd pour la liberté de la presse en 2011. Le Printemps arabe a été au cœur de l’actualité. Sur un total de 66 journalistes tués depuis janvier 2011, 20 l’ont été au Moyen-Orient (soit un chiffre qui a doublé par rapport à 2010). Un nombre presque égal concerne l’Amérique latine, très exposée à la violence et à l’insécurité. Pour la deuxième année consécutive, le Pakistan se distingue en tant que pays le plus meurtrier au monde pour les journalistes avec 10 tués, assassinés pour la plupart. La Chine, l’Iran et l’Erythrée restent les plus grandes prisons du monde pour la presse.

Le Printemps arabe et les mouvements de contestation qu’il a parfois inspirés dans d’autres parties du monde (Soudan, Azerbaïdjan) ainsi que les protestations populaires dans plusieurs pays comme la Grèce, le Bélarus, l’Ouganda, le Chili ou encore les Etats-Unis (Occupy Wall Street), sont à l’origine de l’explosion spectaculaire du nombre d’arrestations et d’interpellations (1044 en 2011 contre 535 en 2010). Les entraves physiques au travail d’information (courtes privations de liberté, interpellations, convocations) ont été particulièrement nombreuses et rendent compte dans bien des cas des efforts déployés par les gouvernements pour étouffer l’information qui les fragilise.

L’augmentation de 43% des agressions contre les journalistes et de 31% des arrestations de net-citoyens - ces derniers en première ligne comme relais d’information et de mobilisation de la rue dans des pays soumis au black-out médiatique - sont une autre tendance forte de l’année 2011, dans ce contexte riche en contestations populaires. Cinq net-citoyens ont été tués en 2011, dont trois pour le seul Mexique.

De la place Tahrir au Caire, à la ville de Khuzdar au Baloutchistan (Pakistan), de la ville de Mogadiscio aux zones métropolitaines des Philippines, l’année 2011, plus que jamais, illustre les risques d’exercer le métier de journaliste en période d’instabilité politique. Le danger était bel et bien dans la rue en 2011, souvent lors de manifestations qui donné lieu à des heurts violents avec les forces de l’ordre ou dégénéré en conflits. Les dix lieux répertoriés par Reporters sans frontières marquent des situations extrêmes dans la censure de la presse et dans les violences perpétrées contre ceux qui œuvrent à une information libre et indépendante.
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(Classé par ordre alphabétique de pays)


Manama, au Bahreïn
Manama, la capitale du Bahreïn, a été le théâtre de manifestations pro-démocratiques d’où les journalistes étrangers ont été refoulés, où plusieurs ont été menacés voire agressés, comme leurs contacts locaux, afin de prévenir tout écho médiatique international. Les correspondants bahreinis, notamment les photographes, ont été jetés en prison, quelques heures ou plusieurs semaines. De nombreux procès ont été organisés devant des tribunaux militaires, avant que l'état d'urgence, imposé le 15 mars, ne soit levé. Après plusieurs mois de manifestations, l’ordre a été rétabli au prix d’une répression systématique. Un blogueur est toujours en prison, condamné par un tribunal d'exception, sans que son dossier n'ait été réexaminé devant une juridiction civile. Le Bahreïn est l’exemple d’une censure de l’information réussie avec la complicité de la communauté internationale, restée silencieuse. Un directeur de journal et un net-citoyen l’ont payé de leur vie.

Abidjan, en Côte d'Ivoire
Abobo, Adjamé, le Plateau, Koumassi, Cocody, Yopougon..., tous ces quartiers d'Abidjan ont été, à un moment ou à un autre du premier semestre 2011, des zones à très haut risque pour la presse. Les barrages, interpellations musclées et agressions de journalistes se sont multipliés, le siège de la télévision nationale RTI a été bombardé, un collaborateur des médias a été assassiné à coups de machette et de gourdin fin février, avant qu'un animateur de la radio de Yopougon soit exécuté par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), en mai. La crise postélectorale puis la guerre ouverte que se sont livrés les camps Gbagbo et Ouattara ont eu des conséquences dramatiques pour la sécurité des journalistes. Pendant la bataille d'Abidjan, début avril, tout déplacement d'un professionnel de l'information dans la capitale économique ivoirienne était devenu impossible.

Place Tahrir (Le Caire), en Egypte
Place emblématique du soulèvement arabe, la place Tahrir a accueilli à partir de fin janvier les manifestations démocratiques qui ont forcé Hosni Moubarak au départ, le 20 février 2011. Les médias du monde entier sont venus y couvrir les événements. La première semaine de février 2011 a vu une incroyable concentration de violences, marquées par des attaques systématiques contre les journalistes étrangers. Du 2 au 5 février une véritable campagne de haine a été lancée contre la presse internationale. Plus de 200 exactions ont été recensées. Les journalistes locaux ont également été visés. Six mois plus tard, scénario similaire lors de la répression de nouvelles manifestations pour demander le départ du Conseil suprême des forces armées (CSFA), du 19 au 28 novembre 2011, avant la tenue des élections parlementaires, puis pendant le week-end du 17-18 décembre.

Misrata, en Libye
Fief des rebelles après la libération de Benghazi, point stratégique pour la prise de Tripoli, Misrata a été le théâtre de très durs combats entre les rebelles et l’armée régulière qui a assiégé la ville et l'a coupé du monde, et plus particulièrement la rue Tripoli où se sont concentrés l’essentiel des combats. La bataille de Misrata illustre les risques encourus par les journalistes sur les zones de conflit. Sur cinq journalistes tués en Libye en 2011, deux l’ont été dans cette ville, soumise à un blocus de l’information pendant de nombreuses semaines.

L'Etat de Veracruz, au Mexique
État du Golfe du Mexique et longtemps dominé par le cartel du même nom, l'État de Veracruz est à la croisée des commerces criminels, du narcotrafic à la contrebande d'essence. En 2011, il est devenu le nouvel épicentre de l'offensive fédérale contre les cartels et trois journalistes y ont été tués au cours de l'année. Une dizaine d'autres ont dû se résoudre à l'exil, face à l'inaction voire la complicité des autorités dans un contexte toujours plus alarmant pour la liberté d'informer.

Khuzdar, au Pakistan
Les nombreux assassinats et menaces à l'encontre des journalistes dans le district de Khuzdar, illustrent l'insécurité extrême qui règne dans tout le Baloutchistan. Les médias de cette province du sud-ouest du Pakistan, sont pris entre le feu des groupes armés séparatistes et celui des forces de sécurité. L'assassinat de Javed Naseer Rind, ancien secrétaire de rédaction du Daily Tawar, en est le dernier exemple. Le corps du journaliste a été retrouvé le 5 novembre 2011, près de trois mois après sa disparition. A la fin du mois de novembre, un groupe de militants Musallah Defa Army a publié une liste de noms (hit-list) de journalistes, annoncés comme leur prochaines cibles.

Les zones métropolitaines de Manille, Cebu et Cagayan de Oro sur les îles de Luçon et Mindanao, aux Philippines
A elles seules, ces trois zones urbaines concentrent la majorité des meurtres et des violences à l'encontre des journalistes commis aux Philippines. Les groupes paramilitaires et les milices privées, figurant parmi les “prédateurs de la liberté de la presse en 2011”, en sont les auteurs. Le gouvernement, en place depuis juillet 2010, n’a toujours pas su y répondre efficacement. En conséquence, ces groupes bénéficient d'une totale impunité, favorisée par la corruption, les liens qu'entretiennent certains hommes politiques avec des réseaux mafieux, et par une justice insuffisamment indépendante.

Mogadiscio, en Somalie
Mogadiscio est une capitale meurtrière. Qu'ils soient victimes d'attentats à la bombe, touchés par des balles perdues ou délibérément visés par des miliciens hostiles au travail des médias, les journalistes travaillent dans des conditions de sécurité effroyables. Malgré le retrait des insurgés islamistes d’Al-Shabaab, la persistance des combats rend la couverture de ce pays extrêmement périlleuse. Trois journalistes somaliens ont été tués, en août, octobre et décembre, à Mogadiscio. Un autre, de nationalité malaisienne, est mort après avoir reçu une balle dans les poumons alors qu'il suivait en voiture une organisation humanitaire dans une de ses missions.


Deraa, Homs et Damas, en Syrie
Deraa, Homs, épicentres de la contestation contre Bachar al-Assad soumis à un véritable blocus, tout comme Damas, ont été particulièrement dangereuses pour la presse en 2011. Le black-out médiatique imposé par la dictature est total. Expulsions des correspondants étrangers, refus de l'octroi de visas... Les rares images sur les manifestations pro-démocratiques qui ont débuté en mars 2011 ont été envoyées par de simples citoyens, au péril de leur vie. Arrestations éclairs, enlèvements, passages à tabac et tortures sont le lot quotidien des Syriens qui transmettent images et informations sur la répression. Les moukhabarat, services de renseignements, les shabihas, milices, et sa cyber-armée ont été le bras armé du régime pour repérer et réprimer les journalistes. Les agressions ont été quotidiennes. De nombreux blogueurs et journalistes ont fui le pays. Une trentaine de journalistes seraient encore en détention.

Place du Changement (Sanaa), au Yémen
C’est place du Changement, à Sanaa, qu’a pris la contestation contre le président Ali Abdallah Saleh. C'est sur cette place qu'une grande part des exactions contre les journalistes se sont produites. La couverture des rassemblements lors desquels les heurts avec les forces de sécurité ont été nombreux et sanglants, a posé de grands risques à la presse, directement visée par un pouvoir bien décidé à réprimer le mouvement en faveur de changements démocratiques et à museler l’information. Deux journalistes l’ont payé de leur vie. Les baltajiyas, milices du pouvoir, ont mené de véritables expéditions punitives. Attaques physiques, destructions de matériels, enlèvements, saisies et destructions de journaux, assauts contre des bureaux de médias illustrent une politique de violences systématiques contre les professionnels des médias.





Gilles Lordet
Coordinateur de la Recherche
Reporters sans frontières
47, rue Vivienne
75002 Paris
+33 1 44 83 84 58
gilles.lordet@rsf.org
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Reporters Without Borders promotes and defends the freedom to be informed and to inform others throughout the world. Based in Paris, it has ten international offices (Berlin, Brussels, Geneva, Madrid, Montreal, New York, Stockholm, Tunis, Vienna and Washington DC) and more than 150 correspondents in all five continents.
Balance anual 2011 - Los diez lugares más peligrosos para los periodistas en 2011


2011 en cifras:

66 periodistas muertos (+16%)
1.044 periodistas arrestados
1.959 periodistas agredidos o amenazados
499 medios de comunicación censurados
71 periodistas secuestrados
73 periodistas que huyeron de su país
5 netciudadanos asesinados
199 blogueros y netciudadanos arrestados
62 blogueros y netciudadanos agredidos
68 países afectados por alguna forma de censura de la Red

Por primera vez Reporteros sin Fronteras crea una lista de los diez lugares más peligrosos del mundo para la prensa. Diez ciudades, barrios, plazas, provincias o regiones en los que en 2011 los periodistas y los netciudadanos estuvieron particularmente expuestos a la violencia; diez lugares donde la libertad de informar fue burlada.

De manera general, el balance fue pesado para la libertad de prensa en 2011. La Primavera Árabe estuvo en el corazón de las noticias. De un total de 66 casos de periodistas asesinados desde enero de 2011, 20 de ellos se registraron en Oriente Medio (una cifra que se duplicó respecto a 2010). Un número casi igual de casos se registró en América Latina, región muy expuesta a la violencia y la inseguridad. Por segundo año consecutivo, Paquistán se distingue como el país más mortífero del mundo para los periodistas: 10 de ellos murieron, la mayoría asesinados. China, Irán y Eritrea continúan siendo las prisiones más grandes del mundo para la prensa.

La Primavera Árabe y los movimientos de protesta que en ocasiones inspiró en otras partes del mundo (Sudán, Azerbaiyán), así como las protestas populares en varios países como Grecia, Bielorrusia, Uganda, Chile e incluso Estados Unidos (Occupy Wall Street), son la causa de la espectacular explosión del número de arrestos e interpelaciones (1.044 en el año 2011 frente a 535 en 2010). Los bloqueos físicos al trabajo informativo (breves privaciones de la libertad, interpelaciones, citatorios) fueron especialmente numerosos y dan cuenta en muchos casos de los esfuerzos emprendidos por los gobiernos para asfixiar la información que los debilita.

Las agresiones a periodistas aumentaron 43% y los arrestos de netciudadanos –en la primera línea como medio de información y de movilización en las calles de países sometidos al silencio mediático–, 31%. Este incremento constituye otra fuerte tendencia del año 2011, en un contexto rico en protestas populares. Cinco netciudadanos fueron asesinados en 2011, tres de ellos en México.

De la Plaza Tahrir en El Cairo o la ciudad de Kuzhdar en Beluchistán (Paquistán), a la ciudad de Mogadiscio y las zonas metropolitanas de Filipinas, el año 2011 ilustra más que nunca los riesgos de ejercer el oficio de periodista en un periodo de inestabilidad política. El peligro estuvo muy presente en las calles en 2011, con frecuencia durante las manifestaciones que dieron lugar a violentos enfrentamientos con las fuerzas del orden o que degeneraron en conflictos. Los diez lugares enumerados por Reporteros sin Fronteras marcan situaciones extremas de censura de la prensa y de violencia perpetrada contra aquellos que trabajan por una información libre e independiente.
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(La clasificación aparece por orden alfabético de acuerdo al país)

Manama, en Bahréin
Manama, la capital de Bahréin, fue teatro de manifestaciones prodemocráticas donde los periodistas extranjeros fueron reprimidos, algunos de ellos amenazados, incluso agredidos, al igual que sus contactos locales, con el fin de evitar todo eco mediático internacional. Los corresponsales bahreiníes, en especial los fotógrafos, fueron encarcelados durante algunas horas o por varias semanas. Se llevaron a cabo numerosos procesos ante tribunales militares, antes de se levantara el estado de emergencia impuesto el 15 de marzo. Tras varios meses de manifestaciones, se restableció el orden al precio de una represión sistemática. Un bloguero aún se encuentra en prisión, condenado por un tribunal de excepción, sin que su expediente haya sido reexaminado por una jurisdiccione civile. Bahréin es ejemplo de una censura de la información lograda con la complicidad de la comunidad internacional, que ha permanecido en silencio. El director de un diario y un netciudadano lo pagaron con su vida.

Abiyán, en Costa de Marfil
Abobo, Adjamé, Plateau, Koumassi, Cocody, Yopougon... todos estos barrios de Abiyán fueron, en un momento u otro del primer semestre de 2011, zonas de muy alto riesgo para la prensa. Los cordones policiales, las interpelaciones violentas y las agresiones a periodistas se multiplicaron: la sede de la televisión nacional RTI fue bombardeada; a finales de febrero un colaborador de los medios de comunicación fue asesinado a golpes de machete y de porra; más tarde, en mayo, el conductor de un programa de radio de Yopougon fue ejecutado por las Fuerzas Republicanas de Costa de Marfil (FRCI). La crisis poselectoral y después la guerra abierta que se libraba en los campos de Gbagbo y Ouattara tuvieron consecuencias dramáticas en lo que respecta a la seguridad de los periodistas. Durante la batalla de Abiyán, a inicios de abril, se volvió imposible todo desplazamiento de un profesional de la información en la capital económica de Costa de Marfil.

Plaza Tahrir (El Cairo), en Egipto
Plaza emblemática de la rebelión árabe, la Plaza Tahrir acogió desde finales de enero las manifestaciones prodemocráticas que obligaron a Hosni Mubarak a partir el 20 de febrero de 2011. Medios de comunicación del mundo entero fueron a cubrir allí los acontecimientos. La primera semana de febrero de 2011 se vivió en ella una increíble cantidad de actos de violencia, marcados por ataques sistemáticos a los periodistas extranjeros. Del 2 al 5 de febrero se emprendió una verdadera campaña de odio contra la prensa internacional; se contabilizaron más de 200 exacciones. Los periodistas locales también fueron víctimas de ella. Seis meses más tarde, del 19 al 28 de noviembre de 2011, el escenario fue similar durante la represión de las nuevas manifestaciones que pedían la partida del Consejo Supremo de las Fuerzas Armadas (CSFA), antes de que se realizaran las elecciones parlamentarias; después, durante el fin de semana del 17 y 18 de diciembre.

Misrata, en Libia
Territorio de los rebeldes tras la liberación de Bengasi, punto estratégico para la toma de Trípoli, Misrata fue teatro de muy duros combates entre los rebeldes y el ejército, que asedió la ciudad y la aisló del resto del mundo, en particular la calle Trípoli, donde se concentraron esencialmente las luchas. La batalla de Misrata ilustra los riesgos que corren los periodistas en las zonas de conflicto. Cinco periodistas murieron en Libia en 2011; dos de ellos en Misrata, sometida a un bloqueo de la información durante numerosas semanas.

Estado de Veracruz, México
Estado del Golfo de México dominado durante mucho tiempo por el llamado Cártel del Golfo, en el estado de Veracruz confluyen varios tipos de comercios criminales, que van del narcotráfico al contrabando de gasolina. En 2011 Veracruz se convirtió en el nuevo epicentro de la ofensiva federal contra los cárteles; tres periodistas fueron asesinados allí en el año 2011. Una decena de periodistas debió optar por el exilio frente a la falta de acción, incluso la complicidad de las autoridades en una situación cada vez más alarmante para la libertad de informar.

Khuzdar, en Paquistán
Los numerosos asesinatos y las amenazas contra periodistas en el distrito de Khuzdar, ilustran la extrema inseguridad que reina en todo Beluchistán. Los medios de comunicación de esta provincia del sudoeste de Paquistán se encuentran entre el fuego cruzado de grupos armados separatistas y de las fuerzas de seguridad. El asesinato de Javed Naseer Rind, ex secretario de redacción del Daily Tawar, es el ejemplo más reciente de ello. El cuerpo del periodista fue encontrado el 5 de noviembre de 2011, cerca de tres meses después de su desaparición. A finales del mes de noviembre un grupo de militantes de la Musallah Defa Army publicó una lista de nombres (hit-list) de periodistas, que anunció serían sus próximas víctimas.

Las zonas metropolitanas de Manila, Cebu y Cagayan de Oro, en las islas de Luzón y Mindanao, en Filipinas
En estas tres zonas urbanas se concentra la mayor parte de los asesinatos y los actos de violencia contra periodistas registrados en Filipinas. Los grupos paramilitares y las milicias privadas, que se encuentran entre los “Predadores de la Libertad de Prensa en 2011”, son los autores de ellos. El gobierno, que asumió el poder en julio de 2010, aún no ha sabido responder a esta situación de forma eficaz. Como consecuencia, estos grupos gozan de una total impunidad, favorecida por la corrupción, los nexos que mantienen algunos políticos con las redes mafiosas y por una justicia que no posee suficiente independencia.

Mogadiscio, en Somalia
Mogadiscio es una capital mortífera. Víctimas de atentados con bomba, alcanzados por balas perdidas o deliberadamente tomados como blanco por los milicianos hostiles al trabajo de los medios de comunicación, los periodistas trabajan en condiciones de seguridad espantosas. Pese al retiro de los insurgentes islamistas de Al-Shabaab, la persistencia de los combates vuelve extremadamente peligrosa la cobertura informativa en este país. Tres periodistas somalíes murieron en agosto, octubre y diciembre, respectivamente, en Mogadiscio. Otro, de nacionalidad malasia, murió tras recibir una bala en los pulmones cuando seguía en auto a una organización humanitaria en una de sus misiones.

Deraa, Homs y Damasco, en Siria
Deraa, Homs, epicentros de la protesta contra Bachar el Assad, sometidos a un verdadero bloqueo, al igual que Damasco, fueron particularmente peligrosos para la prensa en 2011. El silencio mediático impuesto por la dictadura es total: expulsiones de corresponsales extranjeros, negación de visados… Las raras imágenes sobre las manifestaciones prodemocráticas que comenzaron a circular en marzo de 2011 fueron difundidas por ciudadanos que arriesgaron su vida. Detenciones relámpago, secuestros, palizas y torturas forman parte de la vida cotidiana de los sirios que transmiten imágenes e información sobre la represión. Los mukhabarat, servicios de inteligencia, los shabihas, milicias, y su ciberejército, han sido el brazo armado del régimen para ubicar y reprimir a los periodistas. Las agresiones han sido cotidianas. Numerosos blogueros y periodistas huyeron del país. Unos treinta periodistas aún se encontrarían detenidos.

Plaza del Cambio (Sanaa), en Yemen
Fue en la Plaza del Cambio, en Sanaa, donde tuvo lugar la protesta contra el presidente Ali Abdallah Saleh. Fue en esta plaza donde se produjo una gran parte de las exacciones cometidas contra los periodistas. La cobertura de las concentraciones, en las que los enfrentamientos con las fuerzas de seguridad fueron numerosos y sangrientos, representó grandes riesgos para la prensa, que fue directamente tomada como blanco por un poder decidido a reprimir el movimiento a favor de cambios democráticos y a amordazar la información. Dos periodistas lo pagaron con su vida cuando cubrían estas concentraciones. Los baltajiyas, milicias del poder, emprendieron verdaderas expediciones punitivas. Ataques físicos, daño de equipos, secuestros, confiscaciones y destrucción de periódicos, asaltos a oficinas de medios de comunicación, ilustran una política sistemática de violencia contra los profesionales de los medios de comunicación.

SEÑOR PRESIDENTE, ITSMANIA PINEDA PLATERO




POR ITSMANIA PINEDA PLATERO

HIJA PREDILECTA DE JOSE TRINIDAD CABAÑAS FIALLOS (1805-1871)
PRESIDENTE DE HONDURAS



“ Yo deseo pues, que la libertad de prensa sea de hecho ilimitada, y que mi administración sea censurada de cualquier manera, siempre que ella desagrade a mis conciudadanos, para que yo pueda conocer la opinión publica y yo pueda conocer mis extravíos, os encargo que me iluminéis con la razón de vuestros escritos, que me corrijáis con vuestra censura, lejos de reprimir, ni aun indirectamente, vuestro soberano derecho, me aprovechare de vuestras luces y opiniones y veré con tolerancia mas completa aun los desahogos de la pasión y la causticidad de los partidos”…

Ya pasan mas de nueve días, ese 13 de diciembre del 2011 será para mi un día imborrable, déjeme contarle lo que pesa cargar un féretro en el hombro, un sin numero de ideas se cruzan por la mente, recuerdos de amigos, y amigas, compañeros (as) inseparables. A medida que avanza el cortejo fúnebre el peso del ataúd es aun mayor, ya no solo son 24 periodistas asesinados, ni 70 abogados , ni las mas de mil mujeres hombres y niños (as), es el dolor de muchos hondureños (as), hogares enlutados, es la carga del dolor que provoca la sed de la justicia, ese dolor que cala hasta la medula de los huesos, ese dolor que no se mide ni se compra, ni se apaga, porque a medida que el tiempo avanza se vuelve como una llama que arde con mas intensidad.

Me doy cuenta de la responsabilidad que llevo en mis hombres, llevar hasta su morada final a mí amiga “la libertad de expresión y prensa”. el silencio impera en el recorrido, apenas un megáfono sonaba con una voz que gritaba ¡justicia, justicia, justicia¡, En ese momento te das cuenta, que ahí no hay colores ni importa si eres negro o blanco, si fue primero el otro, si eres rico o pobre, mujer, hombre o niño, policías o ladrones, con estudio o sin estudio, la muerte se enamora y no sabes quien será el próximo en llevarse, en ese instante ese frió cajón te hace entender que todos somos iguales.

. ¡ah como extraño a mí padre, “ese hombre sin tacha y sin miedo”¡ Pienso que también el se unió a nuestro llanto, una suave brisa mojaba el árido pavimento, queriendo quizás ablandar el corazón de los que con escudos y bombas esperaban nuestra llegada, su mejor amiga seria asesinada la libertad de prensa.

No hay funeral sin lagrimas, fueron las bombas lacrimógenas las que acabaron con este entierro, así era, los hermanos mayores los hijos de la patria, los que aprenden en la Escuela de Policía, el código de Valores de mi padre el General JOSE TRINIDAD CABAÑAS “ olvidaron la primera necesidad del país conservar su independencia, su integridad mutilada y amenazada gravemente por el fraccionamiento del gobierno general y la debilidad y aislamiento de pequeñas y absolutas soberanías”…

“Hay un derecho constitucional en el pueblo, inherente a su soberanía, y es el fundamento supremo de todas las libertades publicas; este es el derecho de la prensa libre, no hay limitación posible, no hay formas prohibidas. El público es el juez y toda coartativa es un ataque a la soberanía y a la ilustración del pueblo. Los escritos sin razón, sin pudor o sin verdad caen por si mismos desechados por la razón publica, o tienen alguna justicia y fundamento, y sirven de ilustración al Gobierno. Estoy persuadido que no hay caso en que convenga la represión.

¿Y porque? Es porque siempre deben servirme de norte aun las opiniones de los que pudieron ser mis enemigos: es porque estoy seguro del buen sentido y de la justicia del pueblo hondureño; es porque quiero que mi conciencia publica nada tenga que temer del juicio de mis conciudadanos; pero sobre todo es por quiero concertar mi gobierno y medirlo en la balanza de la razón publica”.

Con fragmentos del discurso del General Cabañas presidente del Estado de Honduras donde desea la Libertad de Prensa Ilimitada
Comayagua 2 de marzo de 1852


“EL CABALLERO SIN TACHA Y SIN MIEDO”

viernes, 16 de diciembre de 2011

Con amenazas de muerte policías municipales desalojan a mujeres vendedoras

Por: German Reyes


“El vigilante llamó a la gente y cuando llegaron fueron encañonados con armas de grueso calibre, algunas mujeres se quisieron acercar y ellos les dijeron: si se mueven perras, aquí se van a morir”.

El párrafo anterior forma parte del relato que el presidente del Sindicato de Vendedores Libres de Honduras (SIVELIH), Ovidio Zelaya, hizo a este medio digital, en torno a un operativo que el pasado viernes en horas de la mañana llevaran a cabo funcionarios, inspectores y policías de la alcaldía municipal de Tegucigalpa, en las afueras del antiguo aserradero Sansoni, donde se construye el Mall Premier.

De acuerdo a lo expresado por el presidente del SIVELIH, a las dos de la madrugada del viernes dos de diciembre, inspectores y policías municipales llegaron a la zona y después de amenazar a muerte al vigilante, comenzaron a destruir los puestos de ventas y a sacar la mercadería y herramientas que se encontraban en los interiores.

En el operativo los agentes e inspectores destruyeron trece puestos de ventas y la mercadería la trasladaron a la antigua penitenciaria nacional, donde se encuentra regada en el piso y a punto de arruinarse por la humedad del lugar.

La mayor parte de la mercadería que fue decomisada la habían adquirido los vendedores con dinero proveniente de préstamos que realizaron en los bancos.

El presidente del SIVELIH dijo que en ese operativo no tuvo participación la Policía Nacional, pero si funcionarios de alto nivel al interno de la comuna capitalina. “Anteriormente si iban los de la preventiva, pero en estos momento son municipales, inspectores y abogados de la misma alcaldía”, indicó.

Antecedentes


Hace varias semanas representantes de los vendedores ambulantes de la capital denunciaron ante diversas instituciones operadoras de justicia, que funcionarios y empleados la Alcaldía Municipal de Tegucigalpa, atentan contra el derecho a la vida de sus afiliados.

La denuncia involucra a 20 inspectores y policías municipales y al jefe de permisos de ambulantes, Genaro Izaguirre, quienes son señalados de provocar intimidación, amenazas, expropiación de puestos, destrucción de las mercaderías y hasta de golpear a mujeres, niños y ancianos que trabajan en distintos sectores de la capital.

Aunque la queja de los vendedores es de amplio conocimiento de funcionarios y empleados de la Fiscalía de Derechos Humanos, del Comisionado Nacional de los Derechos Humanos y de la Secretaría de Justicia y Derechos Humanos, los afectados afirman que estas dependencias del Estado y la misma federación de trabajadores a que pertenecen, no hacen lo necesario para garantizarles el respeto de su derecho al trabajo y a la vida.

“Estamos peleando la estabilidad laboral de los afiliados y esperamos que las demás organizaciones sociales se sumen a la lucha nuestra porque la verdad es que nos sentimos débiles. El hambre no tiene color político y tienen que ponerse claros, la necesidad de la gente es evidente y las organizaciones deben defender a sus afiliados, peleamos por la justicia, sobre todo para la mujer y los niños”, expresó el presidente de SIVELIH.
SIVELIH se encuentra afiliado a la central General de Trabajadores de Honduras (CGT), organización que hasta hoy no muestra beligerancia para reclamar el derecho de los vendedores ambulantes, quienes además de soportar los abusos provenientes de los funcionarios y policías municipales, también enfrentan serias campañas para que abandonen de la lucha.

Se reúnen, pero no hay resultados


Ante la indiferencia del Alcalde Municipal, Ricardo Álvarez, el pasado 5 de diciembre los representantes de SIVELIH no tuvieron más opción que reunirse por tercera vez con el Juez de Policía Fredy Casasola y sus asistentes, Saúl Sandres y Orlin Fernández. Aunque los vendedores ambulantes fueron acompañados en esta ocasión por el Secretario General de la CGT, Daniel Durón y por un representante del Comisionado Nacional de los Derechos Humanos, la reunión no produjo resultados positivos.

“No llegamos a ningún acuerdo porque nosotros le enviamos una carta al alcalde Ricardo Álvarez diciéndole que las personas que había puesto para negociar la situación estaban a favor de los del mall y que a nosotros los pobres nos estaban echando encima ese monstruo. Debe reconocer el alcalde que nosotros no somos ninguna competencia para ese mall y que somos personas que exigimos y merecemos que se nos respete la dignidad como seres humanos”, afirmó el sindicalista.

Itsmania Pineda dijo haber percibido en la reunión que los personeros de la alcaldía se inclinan por darle prioridad a la exigencia de los propietarios del mall Premier, para que se desaloje a los vendedores instalados en las afueras del edificio. Indicó que en la reunión también estuvo presente un ingeniero de apellido Retes, en representación del complejo comercial y que éste había dicho que si la alcaldía no cumple, que la van a demandar.

“Y el abogado Saúl Sandres dijo que tenían un convenio con el mall porque adentro iban a trabajar 3000 personas y que 50 familias que se quedaran sin comer eran nada en comparación con los 3 mil que van a trabajar ahí”, aseveró Itsmania.

Ante la situación que viven los vendedores ambulantes, Itsmania Pineda solicitó la divulgación en diversos medios de comunicación. No obstante, “reporteros de la prensa dijeron que no podían apoyar ni en publicaciones porque el alcalde tiene acaparado todo, lo mismo ha pasado en el Ministerio Público y en el centro integrado donde ha costado que tomen las declaraciones”, informó.


Los representantes del SIVELIH manifestaron su temor a que los atropellos en contra de sus afiliados se intensifiquen en los días previos a las celebraciones de navidad y año nuevo, razón por la cual exigen la intervención de las autoridades a fin de lograr acuerdos satisfactorios con el alcalde Álvarez. German H. Reyes R

Agreden a mujeres periodistas que realizaban una protesta pacífica frente al palacio presidencial

POR: CLAUDIA MENDOZA
ASJ( ASOCIACION SOCIEDAD MAS JUSTA)

Una protesta pacífica de periodistas, en su mayoría mujeres, convocada por el colectivo “Periodistas por la Vida y la Libertad de Expresión”, fue víctima de la brutalidad de la policía y del ejército en las inmediaciones de la Casa de Gobierno el 13 de diciembre de 2011 en Tegucigalpa.

Los manifestantes, que partieron de la Universidad Pedagógica Nacional Francisco Morazán, reclamaban justicia por los asesinatos de 24 periodistas ocurridos desde 2003, 17 de ellos durante el periodo que siguió al golpe de Estado del 28 de junio de 2009.

“Frente a una situación de lo más dramática en lo que respecta a las libertades públicas y a los derechos humanos, el Estado hondureño tiene como única respuesta la represión. Esta actitud muestra su responsabilidad en este contexto y la clara continuidad de la dinámica de persecución emprendida tras el golpe de Estado. La ‘reconciliación nacional’ promovida por el Acuerdo de Cartagena de Indias (http://es.rsf.org/honduras-preocupacion-por-el-futuro-de-las-07-06-2011,40410.html) no es más que palabras huecas.

La comunidad internacional y los Estados latinoamericanos deben exigir en 2012 resultados tangibles en las investigaciones sobre las violaciones de los derechos humanos, así como la plena cooperación de las autoridades hondureñas en este aspecto. De otra manera, ante la cercanía de las grandes elecciones de 2013, el país corre de nuevo el riesgo del caos”, declaró Reporteros sin Fronteras.

La protesta del 13 de diciembre responde especialmente al más reciente asesinato de un periodista, por primera vez se trata de una mujer: Luz Marina Paz Villalobos, quien perdió la vida el 6 de diciembre pasado (http://es.rsf.org/honduras-asesinan-a-un-periodista-atacan-a-08-12-2011,41530.html). Como recuerda la organización C-Libre, socia de Reporteros sin Fronteras, los manifestantes también buscaban denunciar los actos de censura y la persecución sistemática que padecen los medios de comunicación alternativos y comunitarios, así como los defensores de los derechos humanos y los representantes de los movimientos sociales.

Minado por la violencia política desde el golpe de Estado de 2009, Honduras se encuentra, de manera general, entre los países con los peores niveles de inseguridad a escala mundial debido a los 86 homicidios registrados por cada 100.000 habitantes.


“Logramos mover la barda y avanzamos hasta nuestra meta, lo que llenó de furia a los militares que resguardan la presidencial, que más adelante, frente a la casa de gobierno nos esperaban tras otra barrera metálica. Nos recibieron a empujones, toletazos y lanzaron las bombas tóxicas para desplazarnos”, testimonió ante Reporteros sin Fronteras una de las participantes, precisando que los colegas que participaron en una manifestación precedente, convocada el 9 de diciembre por el Colegio de Periodistas de Honduras (CPH), pudieron realizar su marcha sin la mínima confrontación.

En Honduras, el país más mortífero del continente para el gremio después de México, han sido asesinados cinco periodistas desde el inicio del año; en tres de los casos el crimen está relacionado directamente –o es muy probable que lo esté– con el ejercicio de su profesión.
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martes, 29 de noviembre de 2011

SIP condena amenazas contra periodistas de Honduras

periodistas de Honduras
28 de noviembre de 2011


La Sociedad Interamericana de Prensa condenó el lunes atentados, amenazas y otros actos de intimidación contra editores y periodistas de Honduras.
La SIP instó asimismo al gobierno hondureño a investigar las denuncias para proteger la integridad física de los comunicadores sociales y garantizar la libertad de prensa, sumándose así al pedido efectuado días atrás por el Comisionado Nacional de Derechos Humanos de Honduras, Ramón Custodio.

La semana pasada Custodio condenó el hostigamiento y las amenazas contra los periodistas y editores de los periódicos El Heraldo y La Tribuna, los canales Televicentro y Globo TV, y la emisora Radio Globo.
Se trata de medios que han denunciado hechos de corrupción en la policía y la falta de transparencia en la administración pública, dijo la organización que agrupa a más de 1.300 publicaciones del continente americano.

La SIP "condena estas acciones contra periodistas hondureños y sus familiares, dirigidas a amedrentar a la prensa y mediante la intimidación, provocar autocensura para evitar que se exponga en los medios información comprometedora", expresó el presidente de la Comisión de Libertad de Prensa e Información, Gustavo Mohme, en un comunicado de prensa.
El gobierno ha atribuido los crímenes de periodistas a la delincuencia común. En los últimos tres años han sido asesinados 22 comunicadores.
De acuerdo con las denuncias mencionadas por la SIP en su comunicado, periodistas y editores de El Heraldo reciben mensajes denigrantes y amenazantes en sus teléfonos celulares.

Entre los ejemplos mencionados, la SIP dijo que el 21 de noviembre uno de sus editores fue seguido por un vehículo sospechoso que habría sido decomisado por las autoridades por supuesto vínculo a actividades del crimen organizado.

Por otra parte, un periodista del equipo de investigación de La Tribuna salió ileso de un atentado el 20 de noviembre, luego haber sido seguido a la salida del periódico por desconocidos que le dispararon en varias ocasiones, indicó la SIP.

En el diario también se han recibido varias llamadas sospechosas y uno de sus editores fue detenido en dos ocasiones por la policía entre el 9 y 11 de noviembre y tratado con hostilidad al identificarse como empleado de La Tribuna, indicó la SIP.

El periodista Francisco Hernández, director de un programa noticioso en Radio Globo y Globo TV, denunció por su parte amenazas en su contra y su familia recibidas el 17 de noviembre.

Sólo tres casos de periodistas asesinados han sido aclarados por la policía desde el 2007, de acuerdo a las autoridades. Para los organismos de derechos humanos, Honduras se ha convertido en el país más peligroso para ejercer la profesión después de México.
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En Internet:
http://www.sipiapa.org.

sábado, 26 de noviembre de 2011

CONADEH Denuncia ante instancias internacionales amenazas contra periodistas

“La palabra es, la espada del espíritu”

Compañeros y compañeras pido a ustedes solidaridad con todo el gremio de periodistas, dueños de medios de comunicacion, locutores y periodistas graficos de Honduras.

ITSMANIA PINEDA PLATERO
Presidenta de XIBALBA DDHH
www.xibalbahonduras.blogspot.com
www.1000peacewomen.org


·El ombudsman hondureño exigió que cese el hostigamiento y las amenazas contra los comunicadores sociales y demandó del gobierno la investigación de las denuncias para evitar que más periodistas pierdan su vida por el ejercicio de su labor.


El Comisionado Nacional de los Derechos Humanos, Ramón Custodio, denunció ante instancias internacionales de derechos humanos y de defensa de la libertad de expresión, las amenazas y los actos de intimidación de los que son víctimas periodistas y editores de diferentes medios de comunicación en el país, que denuncian actos de corrupción y la falta de transparencia en la administración pública.

Custodio condenó los actos intimidatorios contra periodistas y editores de los diarios El Heraldo, La Tribuna, además, Televicentro, Radio Globo y de Globo TV, que denunciaron, en los últimos días, ser objeto de amenazas a su integridad física, la vida y la libertad de expresión.


“Nuestra solidaridad con los medios de comunicación y los miembros del gremio periodístico que velan por el respeto del derecho a la información, investigación y denuncian la corrupción y la impunidad”, dijo Custodio.


En los últimos días, el Comisionado Nacional de los Derechos Humanos recibió denuncias de amenazas e intimidación de las que son objeto el periodista Renato Alvarez, conductor del programa Frente a Frente que se transmite por Televicentro, del periodista Francisco Hernández que labora para la cadena Globo TV.

Además, el CONADEH recibió la denuncia de periodistas y editores de los diarios El Heraldo y La Tribuna quehan sido objeto de amenazas contra su integridad física, la vida y la libertad de expresión.

En todos los casos, dijo Custodio, las víctimas han recibido mensajes insultantes, denigrantes e intimidatorios que ponen en riesgo su integridad física y la de sus familiares.

Actos intimidatorios contra el periodista Renato Alvarez


El 09 de noviembre, minutos después de haber ingresado a su casa de habitación, el periodista Renato Alvarez fue informado que su hijo fue objeto de un asalto por tres hombres que se bajaron de un vehículo estacionado frente a su casa, quienes pistola en mano le apuntaron a la cabeza para despojarlo de su mochila y su celular.


Con anterioridad al hecho violento perpetrado contra su hijo, personas desconocidas fuertemente armadas y con celular en mano se han estacionado en los alrededores de la vivienda del periodista.


En los programas noticiosos que coordina el periodista Alvarez,se ha debatido en los últimos días la situación de la Policía Nacional y las denuncias que sobre ella existen por actuaciones al margen de la Ley de sus agentes y oficiales.


Amenazas contra el periodista Francisco Hernández


El 17 de noviembre recién pasado, el periodista Francisco Hernández, que coordina el programa Noti Comentarios de la Tarde en Radio Globo y Globo TV, denunció haber recibidouna serie de llamadas y luego un mensaje donde le decían “Contéstame hijuela gran p… xq si no orita vamos ir aserte la pegada hasta con toda tu familia te vaz a akabar”.


El periodista solicitó al Ministerio Público que investigue el origen de las amenazas en su contra ya que se pone en peligro su integridad física y la vida.


Amenazan a editores y periodistas de El Heraldo


En el caso de los periodistas y editores de diario El Heraldo las amenazas a su integridad física y los mensajes intimidatorioscomenzaron luego que estallaron las denuncias contra la policía y empezaron a publicar los cuestionamientos a la compra de energía térmica.


De acuerdo a la denuncia en sus celulares reciben mensajes insultantes y denigrantes e incluso intimidaciones a los reporteros que andan en la calle.


La situación se acentuó el 21 de noviembre, cuando un vehículo marca Kia Sorento le dio seguimiento sospechoso a uno de los editores. El vehículo era conducido por una persona vestido de policía que iba acompañado con otra persona.


Investigaciones preliminares indican que la placa pertenece a otro vehículo que aparece como bloqueado en la DEI.


Otro de los hallazgos investigados es que el carro fue decomisado por actividades vinculadas al crimen organizado y aparece bloqueado por una orden judicial.


Amenazan a miembros del equipo de investigación de La Tribuna


El 23 de noviembre, también se recibió la denuncia pública de diario La Tribuna en la que se detalla que el 20 de noviembre, uno de los miembros del equipo de investigación de ese rotativo, al salir del periódico, en horas de la noche, con destino a su casa, individuos que se conducían en un vehículo le hicieron dos disparos, de los cuales por fortuna ninguno impactó en su humanidad.


El viernes 18 una persona que se identificó como policía asignado en la colonia Kennedy preguntó sospechosamente por el nombre del reportero que cubre sucesos.


Entre el 9 y el 11 de noviembre, en horas de la noche, uno de los editores fue detenido en dos operativos de la Policía Nacional, en el bulevar de las Fuerzas Armadas, frente a la posta de Las Brisas, donde lo abordaron para solicitarle la licencia de conducir y la boleta de revisión de su vehículo.


De acuerdo al relato, los policías adoptaron una actitud hostil cuando se identificó como empleado de La Tribuna, por lo que lo obligaron a bajarse del vehículo, al parecer, en busca de armas. Luego


de varias consultas telefónicas lo dejaron ir, sin embargo, ahora es objeto de persecución tanto en el bulevar de las Fuerzas Armadas como en el Anillo Periférico.


Finalmente uno de los fotógrafos de diario La Tribuna fue amenazado por el policía Marco Antonio Alvarez, quien se encontraba en la Sala del Juzgado de lo Penal de Francisco Morazán y mientras el reportero gráfico le tomaba fotografías lo amenazó diciéndole “recordá que voy libre, si me sacas mañana te busco…”.


Gobierno obligado a investigar actos de intimidación


El Comisionado Nacional de los Derechos Humanoscondena este tipo de amenazas y los ataques contra los comunicadores sociales ya sea provenientes de agentes del Estado como de particulares.


Los hechos relatados, según el CONADEH, son una muestra evidente de la situación de violencia a la que están expuestos los periodistas hondureños como resultado del ejercicio de su profesión.


El defensor de los derechos humanos ve con preocupación que en el país funciona un“aparato organizado de poder” que busca aterrorizar medios de comunicación, periodistas y a todos los que denunciamos la corrupción y defendemos la libertad de expresión en el país.


En una carta reciente remitida al Congreso Nacional, Custodio, recomienda la aprobación inmediata de las figuras penales de ejecución extrajudicial y desaparición forzada, que por su gravedad deben ser sancionadas con la pena de prisión de por vida.


“Hay autoridades policiales que abusando de la autoridad con que han sido investidos, tienen un aparato organizado de poder que de hecho les otorga licencia para atentar contra el sagrado derecho a la vida de las personas, gozando de hecho de la impunidad por un sospechoso desempeño de sus superiores”, establece la misiva entrega a los diputados.


Según Custodio la violencia contra los periodistas y medios de comunicación continúa siendo una amenaza muy grave para el ejercicio del derecho a la información, particularmente contra quienes cubren problemas sociales, como el crimen organizado, el narcotráfico, violaciones a los derechos humanos, corrupción, critican a las autoridades y a los sectores de poder.


El ombudsman hondureño exigió que cese el hostigamiento y las amenazas contra los comunicadores sociales y demandó del gobierno la investigación de las denuncias para evitar que más periodistas pierdan su vida por el ejercicio de su labor.


Señaló que la persistencia de la impunidad en el país genera un sentimiento de impotencia y frustración en el pueblo hondureño.

sábado, 19 de noviembre de 2011

“Primero los pobres”: desnudan corrupcion de la alcaldia

Vendedores ambulantes desnudan la corrupción de la alcaldía

Tegucigalpa. El Sindicato de Vendedores Libres de Honduras (SIVELIH), denunció que funcionarios y empleados la Alcaldía Municipal del Distrito Central, atentan contra el derecho a la vida de sus afiliados. Aunque la organización sindical presentó las denuncias respectivas ante el alcalde Ricardo Álvarez y los órganos de derechos humanos del país, hasta hoy la situación sigue sin resolverse.

Una denuncia que recientemente presentó el SIVELIH ante la Secretaría de Justicia y Derechos Humanos, señala que los vendedores ambulantes ubicados en distintos sectores de la capital, sufren de persecución, amenazas y extorsión por parte de los policías municipales asignados en diversos sectores de la capital.

Detalla la denuncia que entre 15 y 20 policías municipales al mando del jefe de permisos de ambulantes, Genaro Izaguirre, se encargan de realizar desalojos, destruir las mercaderías y hasta de golpear a mujeres, niños y ancianos que trabajan en el mercado Zonal Belén y en el bulevar del Norte.

“En los últimos días golpearon a varias mujeres y a niños en el sector del bulevar del Norte y del Zonal Belén, agrediéndolas con brutalidad, desalojándolas con empujones, solo porque estos no querían perder la mercadería que les da el sustento para mantener a su familia”, dice el documento presentado a la Secretaria de Justicia y Derechos Humanos, Ana Pineda.

Por la difícil situación que atraviesan, los vendedores ambulantes que en su mayoría son madres solteras y ancianos con mucha necesidad, también se quejaron ante el Comisionado Nacional de los Derechos Humanos en Honduras (CONADEH), organismo al que hicieron saber de los atropellos de que son víctima por parte de los representantes de la alcaldía capitalina.

Las denuncias también fueron presentadas ante la fiscalía especial de los derechos humanos. Sin embargo, el caso duerme el sueño de los justos.

Inspectores abusan del poder

El presidente de SIVELI, Ovidio Zelaya Gómez, pidió a las autoridades escuchar el lamento de los vendedores, sobre todo “porque la dignidad de la mujer está siendo atropellada continuamente, se les está violentando el derecho a trabajar y de tener un lugar digno donde ganarse la vida y eso lo hacen los funcionarios porque tienen el poder en sus manos”.

Detalló que a los vendedores que trabajan en el sector donde se construye el Mall Premier son atropellados continuamente, les saquean sus puestos, les decomisan la mercadería y los obligan a pagar entre 300 y 500 lempiras semanales por dejarlos trabajar.

Denunció que amparados en la supuesta política de reordenamiento, los empleados municipales desalojan a las personas, dándoles plazo de veinticuatro horas, los amenazan con decomisarles la mercadería si no lo hacen. “Pero esto lo hacen para desubicar a los que ya están allí para vender los puestos a otras personas. Ahorita en navidad viene mucha gente de otros sectores y ellos venden las aceras y medianas y se reparten el dinero”, dijo.

Asimismo reveló la existencia de una red organizada al interior de la alcaldía, quienes se han confabulado con personas externas. “Dan los permisos haciendo constar que el nuevo tiene más tiempo del que ya está allí, eso lo hace, Genaro Izaguirre, que es el jefe de permisos de ambulante, pero el jefe de Genaro, es Nelson Abdalá, un ingeniero que es el más molesta a la gente”, expresó el presidente del SIVELI.

“Yo en lo personal, como representante del sindicato quiero que tome nota de la cuenta 001-201-000000316404 que solo aparece con el nombre de Banco Ficosa Fiduciario, en la cual hacen que los vendedores vayan a pagar” especificó.

Siveli cuenta con 50 mil afiliados en todo el país. Mantiene seccionales con los vendedores de los marcados Colon, San Isidro, Zonal Belén y La Isla, a las orillas del Álvarez, 5ª y 7ª avenidas de Comayagüela, Bulevar del Norte, Sansoni, Hospital San Felipe y en el Seguro social de la Granja, además de contar con afiliados en Juticalpa, Campamento, Talanga, Siguatepeque Nacaome, y otros municipios.

La fiscalía me perdió la denuncia y las fotos

“A mí me quitaron porque dijeron que ellos eran autoridad y que podían hacer con los puestos lo que ellos querían. Yo les enseñé mi carne de Siveli y los inspectores me lo tiraron al suelo ellos andaban junto con el jefe de permisos de ambulantes, Genaro Izaguirre y Manuel Vásquez, que es subalterno”, aseguró Marleni Gómez Galo, una vendedora a quien le destruyeron su puesto de ventas, que con mucho esfuerzo había logrado construir con material metálico.

La afectada dijo que el hecho se produjo el pasado 8 de septiembre, cuando los inspectores después de golpear a sus hijos, cortaron la canaleta para levantar el puesto de ventas. “me dijeron que yo me tenía que quitarme porque ellos iban a poner ahí a un hombre que solo se conoce como el gallero.

Marleni, tenía 15 años de estar de trabajar en un puesto de venta de artículos de plástico, en el Bulevar del Norte, frente a Elektra, la mayoría de su producto lo había adquirido a través de préstamos. “Yo vendo plástico y me quebraron venta, me llevaron la canaleta que me costó más de 6 mil lempiras”, afirmó.

Aseveró que anteriormente asegurando que no la molestarían, los inspectores habían mandado a una persona identificada únicamente como Cristian, a pedirle que semanalmente les entregara 300 ó 500 lempiras, pero que debido a que sus ingresos a penas le alcanzan para cubrir las necesidades básicas de sus 5 hijos, no pudo complacer la demanda.

“Yo les dije que no podía dar eso porque además de ser madre soltera, trabajo con préstamos y por eso he perdido, la canaleta, la mercadería que me han robado, a mis hijos los han golpeado, a mi me golpearon también”, ratificó Marleni.

La vendedora presentó la denuncia ante Fiscalía Especial de los Derechos Humanos. Sin embargo, evidenciando poco interés para resolver situaciones que afectan a la población, en esta dependencia, desaparecieron la documentación y las evidencias que había presentado. “Hace poco llegaron a que les firmara de nuevo porque me dijeron que la habían perdido con todas las fotografías que llevé”.

Al momento de presentar la denuncia Marleni fue atendida por el oficial Alex Ponce y el caso fue asignado al fiscal Juan Carlos Griffin.

Marleni fue desalojada por la fuerza, la tarde del jueves ocho e septiembre pasado, donde participaron alrededor de 30 inspectores municipales. “Pero los que me golpearon solo fueron dos”, especificó.

“Por ser pobres nos quieren sacar”

Se trata de una joven emprendedora que junto a su padre y sus hermanos, hace ocho años trabaja en un pequeño taller de reparación de celulares, con sus ingresos además comprar sus alimentos, también sostiene sus estudios universitarios. Su centro de trabajo se ubica en la carretera a Olancho, en las afueras del antiguo aserradero Sansoni, lugar donde se construye el Mall Premier.

Desde hace muchos años en ese lugar funcionan 26 puestos de ventas que sirven de base para el sustento de igual número de familias. No ocasionan daño, porque sus ventas se basan en prendas de vestir y alimentos entre otros artículos permitidos por la ley. Tampoco obstaculizan la circulación de los peatones. Sin embargo, la construcción del Mall amenaza con hacerlos desaparecer.

“Nosotros tenemos problema porque allí están construyendo el mall premier, nosotros estábamos pagando, pero ahora nos quieren quitar. Antes teníamos un permiso de operación que era respetado por los inspectores, el mismo Genaro Izaguirre con los de la alcaldía llegaban y a ellos teníamos que darles el dinero, pero después nos fueron a decir que el permiso no tenía valor, nos ponían sellos en las puertas y nos decían que no teníamos derecho a abrir los negocios y que si no hacíamos caso que nos iban a sacar de allí y nos iban a meter presos”, aseguró Katia.

La comerciante dijo que desde que Sansoni vendió el terreno para la construcción del Mall, la municipalidad dejó de cobrarles el impuesto y desde ese momento comenzaron a enviarles notas haciéndoles saber que iban a ser desalojados.

“Nosotros no afectamos el mall, pero ellos dicen que nuestras casetas le quitan presentación porque son feas, no es justo que por ser pobres nos quieran sacar para favorecer al rico que construye el mall. Mi papá tiene un tallercito y de eso subsisto yo, de ahí gano dinero para ir a la universidad y viene la alcaldía solo a decir sálganse para complacer al empresario. Estamos en zozobra porque los meros hondureños no tenemos derecho a nada”, lamentó.

Dijo que el pasado 8 de octubre, por orden de la alcaldía, la policía preventiva realizó un operativo para desalojarlos “los policías andaban con barras de uña metiéndose en los locales, yo andaba con el celular tomando fotos y grabando y entonces me dijeron apague ese celular sino de un garrotazo se lo voy a apear, yo soy autoridad, -¿y ellos porque si me pueden tomar fotos a mi?, - y me querían llevar solo por eso” reflexionó Katia.

domingo, 13 de noviembre de 2011

Cuatro Periodistas Latinoamericanos

Cuatro Periodistas Latinoamericanos entre ellos la hondureña Claudia Mendoza, ex coordinadora de Revistazo.com denuncian en Madrid el acoso a la prensa



Madrid -EFE- Cuatro periodistas latinoamericanos denunciaron hoy en Madrid el acoso que sufre la prensa en sus respectivos países, en los que los reporteros tienen que hacer frente a constantes amenazas, secuestros, requerimientos judiciales e incluso asesinatos para ejercer su profesión.


En una mesa redonda organizada en la facultad de Ciencias de la Información por la ONG Reporteros Sin Fronteras (RSF), el colombiano Herbin Hoyos, la hondureña Claudia Mendoza, el ecuatoriano Luis Vivanco y la mexicana Rosa Isela Pérez, expusieron las situaciones por las que, en algunos casos, han tenido que abandonar su país.

Sólo en lo que va de año, 30 periodistas han sido asesinados en América Latina, según indicó Malén Aznárez, presidenta de RSF-España al comienzo del acto.

Colombia, Honduras, Ecuador y México suman 16 de esos fallecidos en 2011, aunque, puntualizó Aznárez, "no hay que olvidar a los que no han muerto, pero permanecen encarcelados, secuestrados o exiliados por intentar defender la libertad de expresión.

El periodista Herbin Hoyos fue secuestrado por las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) en 1994, cuando trabajaba en Bogotá en la emisora Radio Caracol.

De su cautiverio surgió el programa "Las voces del secuestro", que no sólo permitió conectar a cientos de personas con sus familiares secuestrados, sino que ofreció a Hoyos la posibilidad de desarticular bandas de grupos terroristas y otras en las que participaban miembros de las Fuerzas de Seguridad colombianas.

"A todos los que estamos aquí nos une un factor común: la corrupción que existe en las instituciones de nuestros países. Colombia es el laboratorio, del narcotráfico, el secuestro y el dinero fácil", dijo.

Para la mexicana Rosa Isela Pérez Torres, que ejerció su profesión en Ciudad Juárez, se hacía "muy difícil vivir y trabajar en una frontera con tantas mafias, corrupción y acuerdos económicos entre los grupos de poder de la zona".

Pérez Torres, exiliada en España desde hace dos años tras haber sido amenazada reiteradamente por denunciar los casos de asesinatos y violaciones de mujeres en su ciudad, explicó que "los propios medios de comunicación guardan relación con esos grupos de poder".

"La información se revisa para que no perjudique a la relación que se tiene con ellos. En ningún momento sentí el respaldo de mis jefes, y cuando me echaron de mi empleo nadie me quiso dar trabajo. Se me hizo un boicot laboral", indicó.

Una investigación sobre un grupo de empresas de seguridad en Honduras fue el detonante de las contantes amenazas y el acoso al que se enfrenta en su trabajo la periodista Claudia Mendoza, quien afirma que desde hace dos años su país es uno de los más peligrosos del mundo para ejercer el periodismo.

"Durante el golpe de estado que sacó del poder en 2009 a Manuel Zalaya los medios de comunicación se abstrajeron de forma deliberada de los que estaba pasando. Los medios independientes que intentaron informar sufrieron cierres, persecuciones y se les retiró la publicidad", subrayó.

Mendoza recordó el cobro de un "impuesto de guerra" de las maras y pandillas que operan en Honduras, y se preguntó si "también habrá que pagar uno para la libertad de expresión".

En los último cuatro años Ecuador ha pasado a ser uno de los países más restrictivos en toda la región en cuanto a libertad de prensa se refiere, según indicó Luis Vivanco, jefe de información del diario La Hora, en Quito.

Vivanco explicó el caso del periódico "El Universo", cuyos directivos han sido condenados a pagar 40 millones de dólares de multa y se enfrentan a penas de no menos de tres años de cárcel por la publicación de una columna de opinión sobre el presidente del país, Rafael Correa.

"Los constantes requerimientos judiciales sirven para atemorizar a los periodistas en un país en el que, desde la llegada de Correa al poder 19 medios de comunicación han pasado a manos públicas y en total son 1.025 cadenas nacionales las que emiten 150 horas obligatorias para atacar al resto", afirmó.

sábado, 5 de noviembre de 2011

Asuntos Internos nunca dio resultado “altos jefes policiales apañan actos delictivos”

Lo más reciente 5 noviembre, 2011
LATRIBUNA.HN

TEGUCIGALPA.- Para defensores de los Derechos Humanos (DDHH) y analistas políticos, la Dirección Nacional de Asuntos Internos nunca cumplió con los objetivos para los que fue creada debidos a los altos niveles de corrupción que se han destapado en los últimos días.

Itsmania Pineda: Existe un informe a nivel internacional de policías que integran bandas del crimen organizado.Del 2009 a inicios del 2011 esta unidad policial ha recibido más 5,000 denuncias por faltas y delitos cometidas por agentes de la Policía Nacional, y a las que supuestamente les siguen un proceso de investigación.

Por delitos se registran unas 540 denuncias y sin méritos recibieron 1,104, sin encontrar indicios racionales, pero todavía tienen más 3,184 en proceso de investigación, revelan los informes del titular de esa dependencia, Santos Simeón Flores.

Según las mismas autoridades, la mayor parte de las denuncias pertenecen a elementos de la escala básica que son 12,000 policías, comparado a un poco más de 1,000 oficiales.

En ese sentido, la procuradora de DD.HH y miembro de la Red Mundial de Mil Mujeres de Paz, Itsmania Pineda, señaló que de las zonas de donde más se reciben denuncias por abusos de policías es la costa norte, Tegucigalpa, Trujillo y Santa Bárbara.

Aseguró que existe un informe a nivel internacional de policías que integran bandas del crimen organizado, narcotráfico, secuestros y se estima que unos 1,500 elementos están siendo investigados por haber cometido algún tipo de crimen.

ABUSO DE AUTORIDAD


Pineda, lamentó que por lo general las autoridades tipifican las acciones delictivas de los agentes policiales como abuso de autoridad, cuando en realidad las acciones son tan graves como tentativa de homicidio.
Ejemplificó que hace unos años policías jugaron a la ruleta rusa con niños de ocho años, poniéndoles la pistola en los sentidos y obligándola a halar del gatillo con tiro en la pistola y pese a que a nivel internacional se vio como tentativa de asesinato, las autoridades en Honduras lo calificaron como abuso de autoridad.

Dijo que la investigación la realizó la Unidad de Asuntos Internos, en tal sentido, señaló que esa dependencia “nunca dio los resultados esperados, pese a que ellos hablan de 5,000 denuncias en los últimos dos o tres años, pero recientemente presentó unos 1,500 casos a la Ministerio Público. Sin embargo, no iban evacuados completamente”.

“Sus investigaciones no son suficientemente profundas para reforzar un caso en la Fiscalía, no presentan los documentos, ni los hechos que involucran a los policías teniendo como resultado la pérdida de los casos”.
“El problema es que no hacen las investigaciones profundas por temor u amistad” dijo, al tiempo de lamentar que mientras se desarrollan las investigaciones los policías están libres o las autoridades superiores los mandan como jefes a otros departamentos del país y hasta los ascienden.

Raul Pineda Alvarado: “Hay que reconocer que existen altos niveles de contaminación”.Además, refirió que también hay negligencia de las autoridades del Ministerio Público por medio de sus diferentes fiscalías por lentos procesos que siguen para presentar los requerimientos fiscales.

ORGANIZACIONES CRIMINALES


“Lo que pasó con el hijo de doña Julieta Castellanos es apenas la punta del Iceberg, porque en la Policía funciona una verdadera organización criminal y con conocimiento de los mismos jefes”, declaró a LA TRIBUNA, el analista político, Raúl Pineda Alvarado.

Indicó que los hechos delictivos realizados por los elementos policiales, son hechos con profunda eficacia y “son los jefes policiales que en este momento están poniendo en precaria la existencia de la policía”.
En ese sentido, dijo que se tiene que considerar seriamente la capacidad de intervenir la Policía, que no es un trabajo que puede desempeñar individualmente el ministro de Seguridad, Pompeyo Bonilla.

Pineda, recomendó tomar la experiencia de 1993, donde se nombró una junta interventora, encabezada por personas respetables, honestas y conocedoras del tema, con voluntad y firmeza como en aquel entonces que fue Oscar Andrés Rodríguez.

Sugirió integrar una comisión de policías honestos y especialmente seleccionados, personas de la sociedad civil bien informados y con asesoría de las Fuerzas Armadas de Honduras (FF.AA).

De ahí comenzar hacer una labor efectiva de depuración, desde los altos mandos policiales hasta la escala básica, acompañado con acciones emergentes.

CONTAMINADA


Reconoció que no toda la policía está contaminada. “Hay que reconocer que existen altos niveles de contaminación. Sin embargo, pueden ser depurados por una decisión política del Presidente de la República, Porfirio Lobo Sosa y el Congreso Nacional”.

“Este no es un problema donde hay que estar improvisando, sino de tomar las experiencias del pasado y entender que el problema es mucho más grande y complicado”.

Señaló que la población tiene altos niveles de desconfianza en la Policía, debido a que no está siendo controlada. “Las instituciones en que menos confía la sociedad hondureña son los políticos y la policial, pero son los políticos los obligados a tomar acciones urgentes, para castigar drásticamente a los que portan un uniforme, pero que son una amenaza para la población”.

En ese sentido, el Congreso Nacional, aprobó el jueves anterior desconcentrar los Asuntos Internos para crear la Dirección de Investigación y Evaluación de la Cerrera Policial, con el propósito de hacer más transparentes los procesos de investigación.

lunes, 17 de octubre de 2011

SOCIEDAD INTERAMERICANA DE PRENSA (SIP) preocupados por desproteccion de periodistas de Honduras

Humala en la SIP: “Vamos a trabajar de la mano con la prensa”

Lunes 17 de octubre de 2011

El Presidente del Perú, Ollanta Humala, acaba de inaugurar la 67 Asamblea General de la Sociedad Interamericana de Prensa, que se realiza en Lima. “Nosotros vamos a trabajar de la mano con la prensa y saludamos todas las veces que nos dicen nuestros errores” ha dicho Humala. ”Siempre ha existido un relación tensa entre la prensa y el poder. La prensa no debe ser un poder económico, porque puede entrar en contradicción los intereses particulares con el amor a la verdad. He tenido una relación a veces tensa con algunos sectores de la prensa, quiero decirles que se equivocaron, que no soy así”, dijo el mandatario.

Carlos Pérez, director de El Universo, en la SIP.
Ayer, Ecuador centró la atención en la lectura de los informes sobre la situación de la libertad de prensa por cada país, con el caso del diario El Universo, cuyos directivos recibieron una ovación durante la Asamblea General de la Sociedad Interamericana de Prensa (SIP).

El presidente de la SIP, Gonzalo Marroquín, acompañado por el titular del comité organizador, Gustavo Mohme, dieron inicio a la presentación de los informes por país sobre el estado de la libertad de prensa e información en las Américas.

Los directivos del diario El Universo de Guayaquil, Carlos y César Pérez Barriga, expusieron la demanda planteada en marzo pasado por el presidente ecuatoriano, Rafael Correa, por presunta difamación contra el excolumnista Emilio Palacio y los representantes de la empresa.

La Justicia ecuatoriana sentenció a Palacio y a los directivos del diario a tres años de prisión, además del pago de una indemnización de 40 millones de dólares a favor del gobernante.

El director de El Universo, Carlos Pérez, comentó a Efe que “este juicio ha sido el más rápido en la historia de Ecuador” y que después de acudir a las instancias judiciales superiores, irán a la Corte Constitucional, a pesar de que esa sala “la maneja la Presidencia de la República”.

Sin embargo, Pérez indicó que cumplirán con ese trámite “para que sea más claro y aceptado que hemos agotado todas las instancias internas”.

“De ahí vendrá la Corte Interamericana (de Derechos Humanos), pero cuando vaya a la corte internacional ya nos habrán cobrado y mandado a la cárcel”, afirmó.

En opinión de Pérez, la demanda de Correa responde a “una estrategia militar: (la de) pegarle al más grande para que nadie más diga nada”.

Pérez señaló que Correa tiene cuatro canales de televisión afines a sus ideas, a través de los cuales también los difaman -según afirmó-, pero también “hay muchos medios en Ecuador que callan cómodamente y se benefician con la publicidad que les da la Presidencia”.

En tal sentido, Pérez dijo que su presencia hoy en la SIP responde a una necesidad de “crear conciencia” porque “hay muchos elementos que muestran que hay una actitud regional de irse en contra de la libertad de expresión y de muchas libertades”.

Tras la presentación de Ecuador, los asistentes les dieron un largo aplauso de respaldo.

Entre los países que entregaron hoy sus informes estuvieron Bolivia, que saludó la reducción de agresiones a los periodistas durante 2011, pero denunció la continuación de prácticas como la requisa de diarios en la región de Pando cuando se denuncian presuntos actos de corrupción.

Asimismo, Rodolfo Dumas, representante de la Tribuna de Honduras, denunció el asesinato de 5 periodistas en lo que va del año y de dos ataques armados contra hombres de prensa que lograron sobrevivir.

“Estos crímenes colocan a Honduras en una situación lamentable en cuanto a la protección de los periodistas, y de inacción del Gobierno ante estos asesinatos”, se quejó Dumas.

El presidente de la SIP anunció el nombramiento de una misión especial para que investigue estos delitos en Honduras y reclamar al Gobierno de ese país que ubique a los responsable y proteja a los hombres de prensa.


De otro lado, Eduardo Quirós, directivo de La Estrella de Panamá, dijo que el Gobierno utiliza las redes sociales y algunos medios afines para atacar a periodistas del periódico La Prensa y los canales TVN2 y Metcom.

Además, mencionó que el Ejecutivo de su país también pretende regular el salario de los periodistas con base en su idoneidad, lo cual ha sido rechazado por los medios de prensa.

Durante el resto de la tarde continuará la presentación de los informes por países y en la noche los participantes acudirán al Palacio de Gobierno para celebrar un cóctel con el presidente peruano, Ollanta Humala. EFE

sábado, 15 de octubre de 2011

INDICES DE VIOLENCIA GUATEMALA, HONDURAS, EL SALVADOR

Un estudio realizado sobre violencia domestica i violencia intrafamiliar en Honduras , supera los indices de violencia , ya que son de 4 300 a 400 denuncias que se reciben a diario, de las cuales a 5 0 b7 casos se les da seguimeinento, son distribuidas a las diferntes fiscalias, ya sea de femisidios, niñez o homisiodios.

sin embargo a nivel de centro america este tema no es relevanten a pesar de que en la actualidad sigue siendo el tema de maras y barras juveniles las que dan mayor preocupacion a las autoridades de la region.

El crimen y la violencia constituyen el problema clave para el desarrollo de los países centroamericanos. "La esperanza centroamericana de un renacimiento tras las guerras civiles se ha visto opacada por otro tipo de plaga: un torrente de crimen y violencia que primero absorbió a El Salvador, Honduras y Guatemala y ahora amenaza a Nicaragua, Costa Rica y Panamá", dice el informe publicado en abril recién pasado.

Para poder entender la magnitud de esta nueva ola criminal, se plantea la siguiente comparación: tanto España como Centroamérica tienen una población aproximada de 40 millones de personas; sin embargo, España registró 336 asesinatos (es decir, menos de uno por día) en 2006, mientras que Centroamérica registró 14,257 (es decir, casi 40 por día).

De acuerdo con el documento, El Salvador tenía el índice de homicidios más alto de América Latina (58 por cada 100,000 habitantes), y otros dos países centroamericanos, Guatemala y Honduras, con índices de homicidios de 45 y 43 por cada 100,000 habitantes, respectivamente, se encuentran entre los primeros cinco de la región.

El índice de homicidios para Centroamérica en general es de 35.4 por cada 100,000 habitantes, comparado con aproximadamente 20 por cada 100,000 en toda América Latina.

Los índices de homicidios siguen siendo bajos en Panamá, Nicaragua y Costa Rica, aproximadamente la mitad que en América Latina en general, pero ahora también preocupa el aumento de la violencia en dichos países. Según este estudio, el tráfico de drogas es por un lado un promotor importante de los índices de homicidios y por otro el factor principal de los niveles de violencia en la región.

También está la violencia juvenil y las maras como una preocupación fundamental en Centroamérica.

Los datos manejados en el informe parecen muy cortos en relación con los registros que deja la violencia y criminalidad a nivel interno

la situación del 2009 al 2011 ha cambiado, a tal grado que Honduras estaría superando a El Salvador, "que ha logrado controlar un poco los homicidios" en los últimos años.

La tendencia hondureña va a la cabeza en muertes violentas. Se estima que en el 2010 en Honduras la tasa de muertes violentas por cada 100,000 habitantes fue de 77.5, superando casi ocho veces la tasa promedio de 8.8 establecida por la OMS en el 2000.

en el país se estarían registrando 17 muertes violentas diariamente, que por lo general ocurren en las ciudades más grandes y en los departamentos de mayor dinamismo económico como son Cortés, Francisco Morazán y Atlántida. Los datos señalan una cuestión más grave.

En este momento las muertes por armas de fuego se elevaron de 78% al 83.4% y el 93.8% de las víctimas fueron hombres, explicó.

Ella considera que echarle la culpa la pobreza, es estigmatizarla. "Usted tiene países vecinos con similar situación, incluso con mayores niveles de pobreza pero no con las mismas estadísticas de violencia. Nicaragua ha logrado sostener en los últimos cinco años una tasa de 13 muertes por cien mil habitantes, y usted está hablando de un país pobre, entonces la pobreza no es la justificación".

Deficiencia

Flores recordó que cada año la Policía hondureña recibe mayor presupuesto para una respuesta reactiva, de ahí esos grandes operativos, pero no existe una respuesta sistemática que incorpore como instrumento fundamental la prevención.

"Quienes han hecho prevención en este país han sido las iglesias, las ONG (Organismos no Gubernamentales) con escasos recursos, pero con un compromiso moral muy fuerte", agregó la experta.

Sobre este aspecto, recientemente el Banco Mundial mostró su preocupación por los altos índices de violencia y criminalidad en la región y ha advertido que es una amenaza para las instituciones claves y para la estabilidad gubernamental. Señaló que las altas tasas de homicidio en Honduras, El Salvador y Guatemala, "socavan las esperanzas de paz y estabilidad que surgieron luego de la resolución de las guerras civiles regionales".

Después de un año en donde el tema de la inseguridad y la violencia cubrió los diarios del país mes tras mes, es importante poder dibujar la situación actual del país para tener un marco de referencia sobre el cuál actuar; es decir, tener una.

base sobre la que es posible empezar a definir políticas y que servirá como punto de partida para evaluar avances o retrocesos.
Respecto de este tema, FUNDESA mantiene el compromiso adquirido en el Encuentro Nacional de Empresarios – ENADE 2009 – y le da seguimiento a aquellas variables que son el origen de la alarma que ha hecho que la sociedad guatemalteca ponga manos a la obra para cambiar la situación existente. La variable más preocupante son los altos índices de criminalidad en el país.

constituida básicamente por las muertes provocadas por arma de fuego y por arma blanca. Este tema merece suma atención, ya que más que números y cifras, lo que está en juego es la vida de guatemaltecos que a diario pierden su vida por circunstancias que merecen una acción de nuestra parte.

Fuente: inacif.gob.gt

9500 MUERTES VIOLENTAS EN PRIMEROS 17 MESES DEL GOBIERNO DE PEPE LOBO.

Alrededor de 9,500 muertes violentas en primeros 17 meses del gobierno de Pepe Lobo

Lamentó que en materia de seguridad se siga jugando a la piñata, dando palos de ciego, intentando frenar
un problema con “medicinas” que ya fueron probadas y que son un fracaso.

Desde febrero del 2006 a junio de 2011 (65 meses), tres presidentes han gobernado el país con resultados
nada halagadores en materia de seguridad ya que se han registrado 25,859 muertes violentas de personas,
más del 80% víctimas de las armas de fuego.

Alrededor de 9,500 muertes violentas se han registrado en los primeros 17 meses del mandato
del presidente Porfirio Lobo Sosa, reveló un informe del Comisionado Nacional de los Derechos
Humanos (CONADEH).

El documento detalla que en los primeros once meses de su gestión (febrero – diciembre 2010),
al menos, 5,850 personas perdieron la vida en forma violenta y que otras 3,600 lo hicieron en los
primeros seis meses del 2011.

La situación es preocupante si se toma en cuenta que en febrero del 2010, que significó el
primer mes de su gestión como Presidente de la República, se reportó la muerte violenta de 420
personas, es decir, un promedio de 14 decesos diarios.

Desde ese momento, la cifra de muertes violentas ha ido en aumento al extremo que sólo en
diciembre del 2010 se registró la muerte, en circunstancias violentas, de 683 personas ó 22.76
víctimas diarias.

Desde febrero del 2006 a junio de 2011 (65 meses), tres presidentes han gobernado el país con
resultados nada halagadores en materia de seguridad ya que se han registrado 25,859 muertes
violentas de personas, más del 80% víctimas de las armas de fuego.

En el gobierno del ex presidente Manuel Zelaya el saldo fue de 13,320 muertes violentas, en los
siete meses del gobierno de Roberto Micheletti se registraron 2,468, mientras que, en 17 meses
presididos por Porfirio Lobo, la cifra ronda alrededor de las 9,500 víctimas.

Preocupado por la situación de violencia delincuencial en el país, el Comisionado Nacional de los
Derechos Humanos, Ramón Custodio, recomendó al gobierno del presidente Porfirio Lobo definir
como una prioridad nacional el derecho a la seguridad pública, plasmándola en una política de
Estado coherente y participativa.

El defensor de los derechos humanos lamentó que entre el 2006 y junio de 2011 hayan perdido la
vida en forma violenta 25,859 personas, que ubican al país en uno de los más violentos del mundo.

Custodio señaló que hay departamentos que requieren atención inmediata, por parte de las
autoridades gubernamentales, por el número de muertes violentas que registran.

Para el caso, en los primeros seis meses del 2011, entre los departamentos con las mayores tasas
de muertes violentas están Cortés, Francisco Morazán, Atlántida, Yoro, Copán, Comayagua y
Olancho.

Recordó que entre el 2008 y el 2010, el departamento de Cortés se ubicó en el primer lugar de
muertes violentas con 4,844 decesos, bajo esas circunstancias.

Agregó que, durante el mismo período, en Francisco Morazán, se registró la muerte violenta de
2,828 personas que lo ubican en el segundo lugar, seguido por los departamentos de Atlántida con

1,389, Yoro 919 y Copán con 840 homicidios.

En lo que respecta a la tasa de homicidios por cada 100,000 habitante, Custodio, hizo énfasis en el
registró que hay del departamento de Atlántida que desde el 2005 ha estado por encima de la tasa
nacional.

En el 2010, la tasa de homicidios en ese departamento insular fue de 131.8 por cada 100,000
habitantes, muy superior a la tasa nacional que fue de 77.5 y casi 15 veces más alta que la mundial
establecida en 8.8.

Otros departamentos que en el 2010 registraron tasas de homicidios muy por encima de la
nacional fueron Cortés con 112.8, Colón con 88.6, Copán y Yoro con 85.9 y Olancho con 78.7.

Un informe reciente de la Organización de las Naciones Unidas (ONU), ubicó a Honduras como el
país con mayor índice de homicidios en Centroamérica, con una tasa de 82.1 homicidios por cada
100 mil personas, la más alta a nivel mundial.

La situación en Honduras es crítica, dijo Custodio, si se toma en cuenta que en el año 2000 se
registraba un promedio de 8.7 homicidios por día, cifra que alcanzó un promedio de 20 en los
primeros meses del 2011.

El ombudsman hondureño es del criterio que los cambios realizados hasta ahora por el presidente
de la República, Porfirio Lobo, en materia de seguridad, indican el fracaso del gobierno en esta
etapa de su mandato y espera que los nuevos funcionarios sepan superar lo que se ha hecho mal y
lo mejoren.

Custodio lamentó que “en materia de seguridad se siga jugando a la piñata, dando palos de ciego,
con un problema que crece cada día”.

“No nos estamos comportando a la altura del siglo XXI, y se sigue intentando frenar un problema
con “medicinas” que ya fueron probadas y que son un fracaso”, sentenció el titular del organismo
humanitario.

FEMISIDIOS EN HONDURAS

Mujeres víctimas de impunidad


La Convención Interamericana para Prevenir,Sancionar y Erradicar la violencia contra la Mujer (Convención Belém do Pará)ratificada por el Estado de Honduras en 1995, señala que toda mujer tiene el derecho a vivir una vidalibre de violencia. Por tanto es obligación del Estado de Honduras, adoptar portodos los medios apropiados y sin dilaciones, políticas orientadas a prevenir,sancionar y erradicar dicha violencia


EnHonduras desde el año 2005 al 2011, más de mil 800 mujeres han sido víctimas defemicidios. Su muerte, sus sueños truncados y el dolor de la familiarepresentan uno de los mayores escándalos nacionales de incumplimiento a losDerechos Humanos por parte del Estado hondureño. Esto coloca a Honduras en elsegundo lugar en femicidios en países de Centroamérica después de Guatemala.


El terreno fértil para que la violencia contra las mujeres continúeperpetuándose, se encuentra en la impunidad que rodea a estos casos. Según unEstudio, de la Tribuna contra los Femicidios, del total de 351 casos reportadosa la fiscalía en el 2010, sólo sepudieron ingresar a los Juzgados de Letras en materia penal 179 (51% del totalde casos), logrando llegar a los Tribunales de sentencia apenas 59 casos, delos cuales se obtuvieron 48 resoluciones, lo que nos indica un porcentaje de13.6% en la efectividad de dichos casos.


Laindiferencia del Estado, la inoperancia de las instituciones, la negligencia enla prevención y la negación del acceso a justicia igualitaria para las mujeres,envía un mensaje claro a la población: la vida de las mujeres no vale nada enHonduras. Este mensaje se traduce en la normalización e internalización de laviolencia hacia las mujeres por su condición de género en el pueblo hondureño,poniéndolas en mayor riesgo.


Como Tribuna de Mujeres contra los Femicidios, alianza nacional deorganizaciones defensoras de los derechos humanos de las mujeres, responsabilizamos al Estadode los altos nivelesde Impunidad que rodea los asesinatos de cientos de mujeres en Honduras, en tantono cumple su obligación de protección, investigación y sanción de estoscrímenes. Mientras la impunidad exista las mujeres seguiremos en un estado deindefensión y la lista de víctimas de femicidios seguirá engrosándose. Tal ycomo lo ha declarado la Fiscal de Derechos Humanos de Honduras, Sandra Ponce "Mientras haya impunidad el Estado va a seguir siendoseñalado como responsable de los asesinatos por omisión, en tanto las muertesno sean investigadas”


En el marco en el marco del encuentro “Impunidad, libertad de expresión y justicia” y ante lapresencia del Juez Baltasar Garzón, en su condición de asesor del Fiscal de la Corte Penal Internacional (CPI), las organizaciones que integramos la Tribuna contra los Femicidios, hacemos un llamado a la comunidad internacional, paraque en base a los convenios internacionales firmados por Honduras, soliciten alEstado hondureño que informe inmediatamentesobre el estado actual de los casos de crímenes contra la vida de las mujeres que permanecen en altos niveles de impunidad y muestreavances concretos en la implementación de políticas efectivas y consultadas con la población para laprevención , sanción y eliminaciónde toda formas de violencia contra las mujeres en el país.


˝El hecho de que las autoridades no investiguen, enjuicien y castiguen a los responsables de actos de violencia contra la mujer ha contribuido a crear un clima de impunidad, que se ha traducido en una escasa confianza en el sistemade justicia".


Sra. Rashida Manjoo, Relatora especial deNaciones Unidas sobre la violenciacontra la mujer.

Honduras, 7 deOctubre 2011


Tribuna deMujeres contra los Femicidios

Campaña Nacional contra los Femicidios.

SOBRE LA INSEGURIDAD OBAMA DIJO

POR : ITSMANIA PINEDAPLATERO


En sus declaraciones el Presidente Obama,dijo: que después de los países en guerra, Centro América es el área más violenta que contabiliza 65 muertos por cada 100 mil habitantes. El Observatorio de la Violenciade Honduras arroja un promedio de 82 muertos por cada 100 mil habitantes las cuales por el alto grado de impunidad seguirán en aumento


Barack Obama aseguro profundizar sobre la violación a Los Derechos Humanos en Honduras, particularmente, contra periodista y campesinos.

Cubrirlas necesidades contra la inseguridad.

La parte migratoria que es una política fundamental del departamento de Estado de los Estados Unidos de Norte América para fortalecer la Seguridad y Promover el desarme.



Visto desde otro Angulo esta es la escena que vivimos diariamente en barrios marginales, módulos de las penitenciariaS, ambientes no institucionales, esta es la mina deimágenes y cuentos que sostienen la producción grafica y literaria de lo increíble, lo que asusta y lo sangriento, lugares que sirven con una óptica distinta en el análisis de la importancia de la violencia y la muerte , en el manejo del Estado Moderno Humanista y en la psicología social de un pueblo al borde de la rebelión o del canibalismo



Viviendo en elinterior de la violencia, y siendo victima de la misma, estos hechos vividos arrancados de la medula de una sociedad conflictiva, embriagada por el placer de ver, leer y escuchar violencia en los medios de comunicación minados por el miedo, encarcelados por barrotes simulando las prisiones, habidos de saber que dicen a diario las noticias sobre el numero de muertos y quienes fueron.



La violencia en Honduras es una cruda realidad, normal en un Estado de alerta que no es la excepción sino la regla, donde todos contamos los muertos haciéndonos actores en el gran escenario de la vida, a diario dirigido por los medios de comunicación, la policía yla política, provocando el miedo y narrando con insistencia capítulos de una novela de la vida real que pretende mostrarnos Seguridad y Orden en nuestra sociedad. Pero que en síntesis nos muestran que en Honduras LA VIDA NO VALE NADA.



“Una Comadreja al entrar alcuarto de un artista, encontró una mascara y dijo: que bonita mascara pero lastima que no tiene cerebro”.




Ramón Custodio:
Defender la vida en Honduras implica arriesgar la vida



• Declaró que no se puede ocultar que en el país están muriendo 80 personas por cada 100,000 habitantes y que de esos homicidios muy pocos son castigados, porque casi todos quedan en la impunidad


El Comisionado Nacional de los Derechos Humanos, Ramón Custodio, dijo hoy que defender el derecho a la vida en Honduras implica arriesgar la vida.
Custodio se refirió en esos términos ante miembros de la Red de Promotores y Defensores de los Derechos Humanos, integrado por diversas organizaciones e instituciones del Estado y de la sociedad civil
El defensor delos derechos humanos calificó la violencia que se vive en Honduras de ser “un mal social”.

“Acá en Honduras, por ejemplo, estamos sujetos a una ola de violencia increíble y vivir bajo la violencia es vivir bajo el miedo”, precisó.

Añadió que vivir con miedo es vivir sin salud y que por eso la Organización Mundial de la Salud acuñó una definición más integral cuando establece que el derecho a la salud, es el estado de completo bienestar físico, mental, social y sin violencia.

Los hondureños hemos perdido el derecho a vivir libre del temor, ahora todo mundo pasa temeroso, indicó Custodio.

En su criterio, los hondureños somos una sociedad violenta, situación que se refleja en la tasa de homicidios que supera los 80 por cada 100,000 habitantes, cifra con la que se supera diez veces más la tasa mundial establecida en 8.8.

Declaró que no se puede ocultar que en el país están muriendo 80 personas por cada 100,000 habitantes y que de esos homicidios muy pocos son castigados, porque casi todos quedan en la impunidad.

“Trabajar acá defendiendo la vida, implica arriesgar la vida” reiteró el titular del organismo humanitario.

Puntualizó que en los años 80, el enemigo era el ejército, la policía, los cuerpos secretos del Estados pero ahora hay otros actores vinculados con el crimen organizado.

Custodio fue preciso al señalar que el derecho a la verdad compromete a los que trabajamos en derechos humanos a no inventar mentiras porque la mejor defensa de los derechos humanos es actuar apegado a la verdad.

El peor daño que yo le puedo causar a la causa de los derechos humanos, dijo Custodio, es andar mintiendo e inventado hechos que no han sucedido para que me crean en el exterior.

Un estudio de las Naciones Unidas sobre homicidios ubica a Honduras como el país con la tasa más alta a nivel mundial, con un 82.1 por cada 100 mil habitantes seguida por El Salvador con 66 y Costa de Marfil en África con 56.9.
Al respecto, Custodio expresó su preocupación por el aumento de las muertes violentas en el país que solo en el primer semestre del 2011 dejo un promedio de 20 muertes diarias y advirtió que de continuar con esta tendencia, Honduras podría cerrar el 2011 con una tasa de 86 homicidios por cada 100,000 habitantes.
Detalló que en los primeros seis meses del 2011 perdieron la vida en forma violenta alrededor de 3,600 personas que ubica a Honduras como uno de los países más violentos de la región y del continente.

Un informe del CONADEH establece que Honduras registró en el 2010 la muerte violenta de 6,239 personas, de las cuales el 83% fueron víctimas de las armas de fuego.
Dichas cifras ubican a Honduras en la sexta posición a nivel del continente americano superado solo por Brasil, México, Colombia, Estados Unidos y Venezuela, países con mucha mayor población.

sábado, 1 de octubre de 2011

Ramon Custodio La persistencia de la impunidad en Honduras

Miércoles 14 de Septiembre de 2011 21:26

Periodista denuncia atropellos de la policía


Miembros de la policía hondureña fueron denunciados ante el Comisionado Nacional de los Derechos Humanos (CONADEH) por agredir verbalmente a una periodista a quien amenazaron con esposarla y llevarla detenida, situación que no fue posible por la intervención de las personas que transitan por las cercanías del Congreso Nacional, en el centro de Tegucigalpa.

La afectada es la periodista Itsmania Pineda, miembro voluntaria de la Red Mundial de Mil Mujeres de Paz, quien detalló que el hecho ocurrió cuando regresaba a su casa de habitación ubicada en la colonia las torres de Tegucigalpa.

“Me subí a un microbús, cuando a la altura de la primera avenida del puente Estocolmo, exactamente bajo el semáforo, una motocicleta con dos agentes de tránsito que portaban un chaleco color verde, interceptaron el microbús”, relató en su testimonio.

Agregó que los policías le ordenaron al chofer que se detuviera, al mismo tiempo, uno de los agentes, de piel trigueña y de complexión gruesa, de unos 52 años de edad, ordenó en tono enérgico y con frases groseras que me bajara del bus…

”Me decía que me bajara en el mercado, nosotros le discutimos que era muy peligroso, entonces él dijo que si yo no me bajaba del bus entonces él se subiría y nos llevaría detenidos”.

Al no acceder a su petición, el policía le ordeno al conductor del bus que arrancara con dirección al centro de Tegucigalpa.

De acuerdo al relato de la periodista, ya en el centro ella trató de bajarse del microbús pero el policía que conducía la moto “M1-03” de aproximadamente 30 años, delgado, de estatura baja, trigueño claro, sacó sus esposas y en tono grosero y amenazante le dijo que se dejara poner las esposas porque la llevaría presa.


No obstante, las personas que se encontraban en el punto de microbuses, en las cercanías del Congreso Nacional, rodearon a los policías e impidieron que éste le pusiera las esposas.

Mientras eso ocurría, el otro miembro de la policía la arremetía verbalmente contra la denunciante, por lo que decidió identificarse como periodista y defensora de los derechos humanos, situación que al parecer molestó más a los miembros del orden.


La periodista Itsmania Pineda, también interpuso la denuncia contra los agentes de Tránsito ante la Dirección Nacional de Investigación Criminal y ya es del conocimiento de la Unidad de Asuntos Internos de la policía.

El Comisionado Nacional de los Derechos Humanos lamentó que desde el 2006 a la fecha, más de 20 periodistas han muerto en forma violenta y que más de un centenar haya sido objeto de persecución, amenazas, intimidación, agresiones físicas y lesiones.

El organismo humanitario ha condenado las acciones de violencia contra medios de comunicación, el asesinato de periodistas así como las amenazas y los ataques contra los comunicadores sociales ya sea provenientes de agentes del Estado como de particulares.

“La persistencia de la impunidad en el país genera un sentimiento de impotencia y frustración en el pueblo hondureño”, dijo el ombudsman hondureño, Ramón Custodio.

CONADEH, Diseñado por Rubén Reyes para el Comisionado nacional de Derechos humanosvalid xhtmlvalid css