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viernes, 23 de diciembre de 2011

Annual overview - The 10 most dangerous places for journalists in 2011

2011 in figures:
66 journalists killed (16% more than in 2010)
1,044 journalists arrested
1,959 journalists physically attacked or threatened
499 media censored
71 journalists kidnapped
73 journalists fled their country
5 netizens killed
199 bloggers and netizens arrested
62 bloggers and netizens physically attacked
68 countries subject to Internet censorship

Reporters Without Borders has this year, for the first time, compiled a list of the world’s 10 most dangerous places for the media – the 10 cities, districts, squares, provinces or regions where journalists and netizens were particularly exposed to violence and where freedom of information was flouted.

Overall, 2011 took a heavy toll on media freedom. The Arab Spring was at the centre of the news. Of the total of 66 journalists killed in 2011, 20 were killed in the Middle East (twice as many as in 2010). A similar number were killed in Latin America, which is very exposed to the threat of criminal violence. For the second year running, Pakistan was the single deadliest country with a total of 10 journalists killed, most of them murdered. China, Iran and Eritrea continue to be the world’s biggest prisons for the media.

The Arab Spring, the protest movements it inspired in nearby countries such as Sudan and Azerbaijan, and the street protests in other countries such as Greece, Belarus, Uganda, Chile and the United States were responsible for the dramatic surge in the number of arrests, from 535 in 2010 to 1,044 in 2011. There were many cases of journalists being physically obstructed in the course of their work (by being detained for short periods or being summoned for interrogation), and for the most part they represented attempts by governments to suppress information they found threatening.

The 43 per cent increase in physical attacks on journalists and the 31 per cent increase in arrests of netizens – who are leading targets when they provide information about street demonstrations during media blackouts – were also significant developments in a year of protest. Five netizens were killed in 2011, three of them in Mexico alone.

From Cairo’s Tahrir Square to Khuzdar in southwestern Pakistan, from Mogadishu to the cities of the Philippines, the risks of working as a journalist at times of political instability were highlighted more than ever in 2011. The street was where danger was to be found in 2011, often during demonstrations that led to violent clashes with the security forces or degenerated into open conflict. The 10 places listed by Reporters Without Borders represent extreme cases of censorship of the media and violence against those who tried to provide freely and independently reported news and information.

Bilan annuel 2011 - Les dix lieux les plus dangereux pour les journalistes en 2011


2011 en chiffres

66 journalistes tués (+ 16%)
1044 journalistes arrêtés
1959 journalistes agressés ou menacés
499 médias censurés
71 journalistes enlevés
73 journalistes qui ont fui leur pays
5 net-citoyens tués
199 blogueurs et net-citoyens arrêtés
62 blogueurs et net-citoyens agressés
68 pays concernés par une forme de censure du Net


Pour la première fois, Reporters sans frontières a établi la liste des dix lieux les plus dangereux pour la presse. En 2011, dix villes, quartiers, places, provinces ou régions dans lesquels les journalistes et les net-citoyens ont été particulièrement exposés aux violences, dix lieux où la liberté d’informer a été bafouée.

Plus généralement, le bilan est lourd pour la liberté de la presse en 2011. Le Printemps arabe a été au cœur de l’actualité. Sur un total de 66 journalistes tués depuis janvier 2011, 20 l’ont été au Moyen-Orient (soit un chiffre qui a doublé par rapport à 2010). Un nombre presque égal concerne l’Amérique latine, très exposée à la violence et à l’insécurité. Pour la deuxième année consécutive, le Pakistan se distingue en tant que pays le plus meurtrier au monde pour les journalistes avec 10 tués, assassinés pour la plupart. La Chine, l’Iran et l’Erythrée restent les plus grandes prisons du monde pour la presse.

Le Printemps arabe et les mouvements de contestation qu’il a parfois inspirés dans d’autres parties du monde (Soudan, Azerbaïdjan) ainsi que les protestations populaires dans plusieurs pays comme la Grèce, le Bélarus, l’Ouganda, le Chili ou encore les Etats-Unis (Occupy Wall Street), sont à l’origine de l’explosion spectaculaire du nombre d’arrestations et d’interpellations (1044 en 2011 contre 535 en 2010). Les entraves physiques au travail d’information (courtes privations de liberté, interpellations, convocations) ont été particulièrement nombreuses et rendent compte dans bien des cas des efforts déployés par les gouvernements pour étouffer l’information qui les fragilise.

L’augmentation de 43% des agressions contre les journalistes et de 31% des arrestations de net-citoyens - ces derniers en première ligne comme relais d’information et de mobilisation de la rue dans des pays soumis au black-out médiatique - sont une autre tendance forte de l’année 2011, dans ce contexte riche en contestations populaires. Cinq net-citoyens ont été tués en 2011, dont trois pour le seul Mexique.

De la place Tahrir au Caire, à la ville de Khuzdar au Baloutchistan (Pakistan), de la ville de Mogadiscio aux zones métropolitaines des Philippines, l’année 2011, plus que jamais, illustre les risques d’exercer le métier de journaliste en période d’instabilité politique. Le danger était bel et bien dans la rue en 2011, souvent lors de manifestations qui donné lieu à des heurts violents avec les forces de l’ordre ou dégénéré en conflits. Les dix lieux répertoriés par Reporters sans frontières marquent des situations extrêmes dans la censure de la presse et dans les violences perpétrées contre ceux qui œuvrent à une information libre et indépendante.
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(Classé par ordre alphabétique de pays)


Manama, au Bahreïn
Manama, la capitale du Bahreïn, a été le théâtre de manifestations pro-démocratiques d’où les journalistes étrangers ont été refoulés, où plusieurs ont été menacés voire agressés, comme leurs contacts locaux, afin de prévenir tout écho médiatique international. Les correspondants bahreinis, notamment les photographes, ont été jetés en prison, quelques heures ou plusieurs semaines. De nombreux procès ont été organisés devant des tribunaux militaires, avant que l'état d'urgence, imposé le 15 mars, ne soit levé. Après plusieurs mois de manifestations, l’ordre a été rétabli au prix d’une répression systématique. Un blogueur est toujours en prison, condamné par un tribunal d'exception, sans que son dossier n'ait été réexaminé devant une juridiction civile. Le Bahreïn est l’exemple d’une censure de l’information réussie avec la complicité de la communauté internationale, restée silencieuse. Un directeur de journal et un net-citoyen l’ont payé de leur vie.

Abidjan, en Côte d'Ivoire
Abobo, Adjamé, le Plateau, Koumassi, Cocody, Yopougon..., tous ces quartiers d'Abidjan ont été, à un moment ou à un autre du premier semestre 2011, des zones à très haut risque pour la presse. Les barrages, interpellations musclées et agressions de journalistes se sont multipliés, le siège de la télévision nationale RTI a été bombardé, un collaborateur des médias a été assassiné à coups de machette et de gourdin fin février, avant qu'un animateur de la radio de Yopougon soit exécuté par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), en mai. La crise postélectorale puis la guerre ouverte que se sont livrés les camps Gbagbo et Ouattara ont eu des conséquences dramatiques pour la sécurité des journalistes. Pendant la bataille d'Abidjan, début avril, tout déplacement d'un professionnel de l'information dans la capitale économique ivoirienne était devenu impossible.

Place Tahrir (Le Caire), en Egypte
Place emblématique du soulèvement arabe, la place Tahrir a accueilli à partir de fin janvier les manifestations démocratiques qui ont forcé Hosni Moubarak au départ, le 20 février 2011. Les médias du monde entier sont venus y couvrir les événements. La première semaine de février 2011 a vu une incroyable concentration de violences, marquées par des attaques systématiques contre les journalistes étrangers. Du 2 au 5 février une véritable campagne de haine a été lancée contre la presse internationale. Plus de 200 exactions ont été recensées. Les journalistes locaux ont également été visés. Six mois plus tard, scénario similaire lors de la répression de nouvelles manifestations pour demander le départ du Conseil suprême des forces armées (CSFA), du 19 au 28 novembre 2011, avant la tenue des élections parlementaires, puis pendant le week-end du 17-18 décembre.

Misrata, en Libye
Fief des rebelles après la libération de Benghazi, point stratégique pour la prise de Tripoli, Misrata a été le théâtre de très durs combats entre les rebelles et l’armée régulière qui a assiégé la ville et l'a coupé du monde, et plus particulièrement la rue Tripoli où se sont concentrés l’essentiel des combats. La bataille de Misrata illustre les risques encourus par les journalistes sur les zones de conflit. Sur cinq journalistes tués en Libye en 2011, deux l’ont été dans cette ville, soumise à un blocus de l’information pendant de nombreuses semaines.

L'Etat de Veracruz, au Mexique
État du Golfe du Mexique et longtemps dominé par le cartel du même nom, l'État de Veracruz est à la croisée des commerces criminels, du narcotrafic à la contrebande d'essence. En 2011, il est devenu le nouvel épicentre de l'offensive fédérale contre les cartels et trois journalistes y ont été tués au cours de l'année. Une dizaine d'autres ont dû se résoudre à l'exil, face à l'inaction voire la complicité des autorités dans un contexte toujours plus alarmant pour la liberté d'informer.

Khuzdar, au Pakistan
Les nombreux assassinats et menaces à l'encontre des journalistes dans le district de Khuzdar, illustrent l'insécurité extrême qui règne dans tout le Baloutchistan. Les médias de cette province du sud-ouest du Pakistan, sont pris entre le feu des groupes armés séparatistes et celui des forces de sécurité. L'assassinat de Javed Naseer Rind, ancien secrétaire de rédaction du Daily Tawar, en est le dernier exemple. Le corps du journaliste a été retrouvé le 5 novembre 2011, près de trois mois après sa disparition. A la fin du mois de novembre, un groupe de militants Musallah Defa Army a publié une liste de noms (hit-list) de journalistes, annoncés comme leur prochaines cibles.

Les zones métropolitaines de Manille, Cebu et Cagayan de Oro sur les îles de Luçon et Mindanao, aux Philippines
A elles seules, ces trois zones urbaines concentrent la majorité des meurtres et des violences à l'encontre des journalistes commis aux Philippines. Les groupes paramilitaires et les milices privées, figurant parmi les “prédateurs de la liberté de la presse en 2011”, en sont les auteurs. Le gouvernement, en place depuis juillet 2010, n’a toujours pas su y répondre efficacement. En conséquence, ces groupes bénéficient d'une totale impunité, favorisée par la corruption, les liens qu'entretiennent certains hommes politiques avec des réseaux mafieux, et par une justice insuffisamment indépendante.

Mogadiscio, en Somalie
Mogadiscio est une capitale meurtrière. Qu'ils soient victimes d'attentats à la bombe, touchés par des balles perdues ou délibérément visés par des miliciens hostiles au travail des médias, les journalistes travaillent dans des conditions de sécurité effroyables. Malgré le retrait des insurgés islamistes d’Al-Shabaab, la persistance des combats rend la couverture de ce pays extrêmement périlleuse. Trois journalistes somaliens ont été tués, en août, octobre et décembre, à Mogadiscio. Un autre, de nationalité malaisienne, est mort après avoir reçu une balle dans les poumons alors qu'il suivait en voiture une organisation humanitaire dans une de ses missions.


Deraa, Homs et Damas, en Syrie
Deraa, Homs, épicentres de la contestation contre Bachar al-Assad soumis à un véritable blocus, tout comme Damas, ont été particulièrement dangereuses pour la presse en 2011. Le black-out médiatique imposé par la dictature est total. Expulsions des correspondants étrangers, refus de l'octroi de visas... Les rares images sur les manifestations pro-démocratiques qui ont débuté en mars 2011 ont été envoyées par de simples citoyens, au péril de leur vie. Arrestations éclairs, enlèvements, passages à tabac et tortures sont le lot quotidien des Syriens qui transmettent images et informations sur la répression. Les moukhabarat, services de renseignements, les shabihas, milices, et sa cyber-armée ont été le bras armé du régime pour repérer et réprimer les journalistes. Les agressions ont été quotidiennes. De nombreux blogueurs et journalistes ont fui le pays. Une trentaine de journalistes seraient encore en détention.

Place du Changement (Sanaa), au Yémen
C’est place du Changement, à Sanaa, qu’a pris la contestation contre le président Ali Abdallah Saleh. C'est sur cette place qu'une grande part des exactions contre les journalistes se sont produites. La couverture des rassemblements lors desquels les heurts avec les forces de sécurité ont été nombreux et sanglants, a posé de grands risques à la presse, directement visée par un pouvoir bien décidé à réprimer le mouvement en faveur de changements démocratiques et à museler l’information. Deux journalistes l’ont payé de leur vie. Les baltajiyas, milices du pouvoir, ont mené de véritables expéditions punitives. Attaques physiques, destructions de matériels, enlèvements, saisies et destructions de journaux, assauts contre des bureaux de médias illustrent une politique de violences systématiques contre les professionnels des médias.





Gilles Lordet
Coordinateur de la Recherche
Reporters sans frontières
47, rue Vivienne
75002 Paris
+33 1 44 83 84 58
gilles.lordet@rsf.org
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Reporters Without Borders promotes and defends the freedom to be informed and to inform others throughout the world. Based in Paris, it has ten international offices (Berlin, Brussels, Geneva, Madrid, Montreal, New York, Stockholm, Tunis, Vienna and Washington DC) and more than 150 correspondents in all five continents.
Balance anual 2011 - Los diez lugares más peligrosos para los periodistas en 2011


2011 en cifras:

66 periodistas muertos (+16%)
1.044 periodistas arrestados
1.959 periodistas agredidos o amenazados
499 medios de comunicación censurados
71 periodistas secuestrados
73 periodistas que huyeron de su país
5 netciudadanos asesinados
199 blogueros y netciudadanos arrestados
62 blogueros y netciudadanos agredidos
68 países afectados por alguna forma de censura de la Red

Por primera vez Reporteros sin Fronteras crea una lista de los diez lugares más peligrosos del mundo para la prensa. Diez ciudades, barrios, plazas, provincias o regiones en los que en 2011 los periodistas y los netciudadanos estuvieron particularmente expuestos a la violencia; diez lugares donde la libertad de informar fue burlada.

De manera general, el balance fue pesado para la libertad de prensa en 2011. La Primavera Árabe estuvo en el corazón de las noticias. De un total de 66 casos de periodistas asesinados desde enero de 2011, 20 de ellos se registraron en Oriente Medio (una cifra que se duplicó respecto a 2010). Un número casi igual de casos se registró en América Latina, región muy expuesta a la violencia y la inseguridad. Por segundo año consecutivo, Paquistán se distingue como el país más mortífero del mundo para los periodistas: 10 de ellos murieron, la mayoría asesinados. China, Irán y Eritrea continúan siendo las prisiones más grandes del mundo para la prensa.

La Primavera Árabe y los movimientos de protesta que en ocasiones inspiró en otras partes del mundo (Sudán, Azerbaiyán), así como las protestas populares en varios países como Grecia, Bielorrusia, Uganda, Chile e incluso Estados Unidos (Occupy Wall Street), son la causa de la espectacular explosión del número de arrestos e interpelaciones (1.044 en el año 2011 frente a 535 en 2010). Los bloqueos físicos al trabajo informativo (breves privaciones de la libertad, interpelaciones, citatorios) fueron especialmente numerosos y dan cuenta en muchos casos de los esfuerzos emprendidos por los gobiernos para asfixiar la información que los debilita.

Las agresiones a periodistas aumentaron 43% y los arrestos de netciudadanos –en la primera línea como medio de información y de movilización en las calles de países sometidos al silencio mediático–, 31%. Este incremento constituye otra fuerte tendencia del año 2011, en un contexto rico en protestas populares. Cinco netciudadanos fueron asesinados en 2011, tres de ellos en México.

De la Plaza Tahrir en El Cairo o la ciudad de Kuzhdar en Beluchistán (Paquistán), a la ciudad de Mogadiscio y las zonas metropolitanas de Filipinas, el año 2011 ilustra más que nunca los riesgos de ejercer el oficio de periodista en un periodo de inestabilidad política. El peligro estuvo muy presente en las calles en 2011, con frecuencia durante las manifestaciones que dieron lugar a violentos enfrentamientos con las fuerzas del orden o que degeneraron en conflictos. Los diez lugares enumerados por Reporteros sin Fronteras marcan situaciones extremas de censura de la prensa y de violencia perpetrada contra aquellos que trabajan por una información libre e independiente.
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(La clasificación aparece por orden alfabético de acuerdo al país)

Manama, en Bahréin
Manama, la capital de Bahréin, fue teatro de manifestaciones prodemocráticas donde los periodistas extranjeros fueron reprimidos, algunos de ellos amenazados, incluso agredidos, al igual que sus contactos locales, con el fin de evitar todo eco mediático internacional. Los corresponsales bahreiníes, en especial los fotógrafos, fueron encarcelados durante algunas horas o por varias semanas. Se llevaron a cabo numerosos procesos ante tribunales militares, antes de se levantara el estado de emergencia impuesto el 15 de marzo. Tras varios meses de manifestaciones, se restableció el orden al precio de una represión sistemática. Un bloguero aún se encuentra en prisión, condenado por un tribunal de excepción, sin que su expediente haya sido reexaminado por una jurisdiccione civile. Bahréin es ejemplo de una censura de la información lograda con la complicidad de la comunidad internacional, que ha permanecido en silencio. El director de un diario y un netciudadano lo pagaron con su vida.

Abiyán, en Costa de Marfil
Abobo, Adjamé, Plateau, Koumassi, Cocody, Yopougon... todos estos barrios de Abiyán fueron, en un momento u otro del primer semestre de 2011, zonas de muy alto riesgo para la prensa. Los cordones policiales, las interpelaciones violentas y las agresiones a periodistas se multiplicaron: la sede de la televisión nacional RTI fue bombardeada; a finales de febrero un colaborador de los medios de comunicación fue asesinado a golpes de machete y de porra; más tarde, en mayo, el conductor de un programa de radio de Yopougon fue ejecutado por las Fuerzas Republicanas de Costa de Marfil (FRCI). La crisis poselectoral y después la guerra abierta que se libraba en los campos de Gbagbo y Ouattara tuvieron consecuencias dramáticas en lo que respecta a la seguridad de los periodistas. Durante la batalla de Abiyán, a inicios de abril, se volvió imposible todo desplazamiento de un profesional de la información en la capital económica de Costa de Marfil.

Plaza Tahrir (El Cairo), en Egipto
Plaza emblemática de la rebelión árabe, la Plaza Tahrir acogió desde finales de enero las manifestaciones prodemocráticas que obligaron a Hosni Mubarak a partir el 20 de febrero de 2011. Medios de comunicación del mundo entero fueron a cubrir allí los acontecimientos. La primera semana de febrero de 2011 se vivió en ella una increíble cantidad de actos de violencia, marcados por ataques sistemáticos a los periodistas extranjeros. Del 2 al 5 de febrero se emprendió una verdadera campaña de odio contra la prensa internacional; se contabilizaron más de 200 exacciones. Los periodistas locales también fueron víctimas de ella. Seis meses más tarde, del 19 al 28 de noviembre de 2011, el escenario fue similar durante la represión de las nuevas manifestaciones que pedían la partida del Consejo Supremo de las Fuerzas Armadas (CSFA), antes de que se realizaran las elecciones parlamentarias; después, durante el fin de semana del 17 y 18 de diciembre.

Misrata, en Libia
Territorio de los rebeldes tras la liberación de Bengasi, punto estratégico para la toma de Trípoli, Misrata fue teatro de muy duros combates entre los rebeldes y el ejército, que asedió la ciudad y la aisló del resto del mundo, en particular la calle Trípoli, donde se concentraron esencialmente las luchas. La batalla de Misrata ilustra los riesgos que corren los periodistas en las zonas de conflicto. Cinco periodistas murieron en Libia en 2011; dos de ellos en Misrata, sometida a un bloqueo de la información durante numerosas semanas.

Estado de Veracruz, México
Estado del Golfo de México dominado durante mucho tiempo por el llamado Cártel del Golfo, en el estado de Veracruz confluyen varios tipos de comercios criminales, que van del narcotráfico al contrabando de gasolina. En 2011 Veracruz se convirtió en el nuevo epicentro de la ofensiva federal contra los cárteles; tres periodistas fueron asesinados allí en el año 2011. Una decena de periodistas debió optar por el exilio frente a la falta de acción, incluso la complicidad de las autoridades en una situación cada vez más alarmante para la libertad de informar.

Khuzdar, en Paquistán
Los numerosos asesinatos y las amenazas contra periodistas en el distrito de Khuzdar, ilustran la extrema inseguridad que reina en todo Beluchistán. Los medios de comunicación de esta provincia del sudoeste de Paquistán se encuentran entre el fuego cruzado de grupos armados separatistas y de las fuerzas de seguridad. El asesinato de Javed Naseer Rind, ex secretario de redacción del Daily Tawar, es el ejemplo más reciente de ello. El cuerpo del periodista fue encontrado el 5 de noviembre de 2011, cerca de tres meses después de su desaparición. A finales del mes de noviembre un grupo de militantes de la Musallah Defa Army publicó una lista de nombres (hit-list) de periodistas, que anunció serían sus próximas víctimas.

Las zonas metropolitanas de Manila, Cebu y Cagayan de Oro, en las islas de Luzón y Mindanao, en Filipinas
En estas tres zonas urbanas se concentra la mayor parte de los asesinatos y los actos de violencia contra periodistas registrados en Filipinas. Los grupos paramilitares y las milicias privadas, que se encuentran entre los “Predadores de la Libertad de Prensa en 2011”, son los autores de ellos. El gobierno, que asumió el poder en julio de 2010, aún no ha sabido responder a esta situación de forma eficaz. Como consecuencia, estos grupos gozan de una total impunidad, favorecida por la corrupción, los nexos que mantienen algunos políticos con las redes mafiosas y por una justicia que no posee suficiente independencia.

Mogadiscio, en Somalia
Mogadiscio es una capital mortífera. Víctimas de atentados con bomba, alcanzados por balas perdidas o deliberadamente tomados como blanco por los milicianos hostiles al trabajo de los medios de comunicación, los periodistas trabajan en condiciones de seguridad espantosas. Pese al retiro de los insurgentes islamistas de Al-Shabaab, la persistencia de los combates vuelve extremadamente peligrosa la cobertura informativa en este país. Tres periodistas somalíes murieron en agosto, octubre y diciembre, respectivamente, en Mogadiscio. Otro, de nacionalidad malasia, murió tras recibir una bala en los pulmones cuando seguía en auto a una organización humanitaria en una de sus misiones.

Deraa, Homs y Damasco, en Siria
Deraa, Homs, epicentros de la protesta contra Bachar el Assad, sometidos a un verdadero bloqueo, al igual que Damasco, fueron particularmente peligrosos para la prensa en 2011. El silencio mediático impuesto por la dictadura es total: expulsiones de corresponsales extranjeros, negación de visados… Las raras imágenes sobre las manifestaciones prodemocráticas que comenzaron a circular en marzo de 2011 fueron difundidas por ciudadanos que arriesgaron su vida. Detenciones relámpago, secuestros, palizas y torturas forman parte de la vida cotidiana de los sirios que transmiten imágenes e información sobre la represión. Los mukhabarat, servicios de inteligencia, los shabihas, milicias, y su ciberejército, han sido el brazo armado del régimen para ubicar y reprimir a los periodistas. Las agresiones han sido cotidianas. Numerosos blogueros y periodistas huyeron del país. Unos treinta periodistas aún se encontrarían detenidos.

Plaza del Cambio (Sanaa), en Yemen
Fue en la Plaza del Cambio, en Sanaa, donde tuvo lugar la protesta contra el presidente Ali Abdallah Saleh. Fue en esta plaza donde se produjo una gran parte de las exacciones cometidas contra los periodistas. La cobertura de las concentraciones, en las que los enfrentamientos con las fuerzas de seguridad fueron numerosos y sangrientos, representó grandes riesgos para la prensa, que fue directamente tomada como blanco por un poder decidido a reprimir el movimiento a favor de cambios democráticos y a amordazar la información. Dos periodistas lo pagaron con su vida cuando cubrían estas concentraciones. Los baltajiyas, milicias del poder, emprendieron verdaderas expediciones punitivas. Ataques físicos, daño de equipos, secuestros, confiscaciones y destrucción de periódicos, asaltos a oficinas de medios de comunicación, ilustran una política sistemática de violencia contra los profesionales de los medios de comunicación.

SEÑOR PRESIDENTE, ITSMANIA PINEDA PLATERO




POR ITSMANIA PINEDA PLATERO

HIJA PREDILECTA DE JOSE TRINIDAD CABAÑAS FIALLOS (1805-1871)
PRESIDENTE DE HONDURAS



“ Yo deseo pues, que la libertad de prensa sea de hecho ilimitada, y que mi administración sea censurada de cualquier manera, siempre que ella desagrade a mis conciudadanos, para que yo pueda conocer la opinión publica y yo pueda conocer mis extravíos, os encargo que me iluminéis con la razón de vuestros escritos, que me corrijáis con vuestra censura, lejos de reprimir, ni aun indirectamente, vuestro soberano derecho, me aprovechare de vuestras luces y opiniones y veré con tolerancia mas completa aun los desahogos de la pasión y la causticidad de los partidos”…

Ya pasan mas de nueve días, ese 13 de diciembre del 2011 será para mi un día imborrable, déjeme contarle lo que pesa cargar un féretro en el hombro, un sin numero de ideas se cruzan por la mente, recuerdos de amigos, y amigas, compañeros (as) inseparables. A medida que avanza el cortejo fúnebre el peso del ataúd es aun mayor, ya no solo son 24 periodistas asesinados, ni 70 abogados , ni las mas de mil mujeres hombres y niños (as), es el dolor de muchos hondureños (as), hogares enlutados, es la carga del dolor que provoca la sed de la justicia, ese dolor que cala hasta la medula de los huesos, ese dolor que no se mide ni se compra, ni se apaga, porque a medida que el tiempo avanza se vuelve como una llama que arde con mas intensidad.

Me doy cuenta de la responsabilidad que llevo en mis hombres, llevar hasta su morada final a mí amiga “la libertad de expresión y prensa”. el silencio impera en el recorrido, apenas un megáfono sonaba con una voz que gritaba ¡justicia, justicia, justicia¡, En ese momento te das cuenta, que ahí no hay colores ni importa si eres negro o blanco, si fue primero el otro, si eres rico o pobre, mujer, hombre o niño, policías o ladrones, con estudio o sin estudio, la muerte se enamora y no sabes quien será el próximo en llevarse, en ese instante ese frió cajón te hace entender que todos somos iguales.

. ¡ah como extraño a mí padre, “ese hombre sin tacha y sin miedo”¡ Pienso que también el se unió a nuestro llanto, una suave brisa mojaba el árido pavimento, queriendo quizás ablandar el corazón de los que con escudos y bombas esperaban nuestra llegada, su mejor amiga seria asesinada la libertad de prensa.

No hay funeral sin lagrimas, fueron las bombas lacrimógenas las que acabaron con este entierro, así era, los hermanos mayores los hijos de la patria, los que aprenden en la Escuela de Policía, el código de Valores de mi padre el General JOSE TRINIDAD CABAÑAS “ olvidaron la primera necesidad del país conservar su independencia, su integridad mutilada y amenazada gravemente por el fraccionamiento del gobierno general y la debilidad y aislamiento de pequeñas y absolutas soberanías”…

“Hay un derecho constitucional en el pueblo, inherente a su soberanía, y es el fundamento supremo de todas las libertades publicas; este es el derecho de la prensa libre, no hay limitación posible, no hay formas prohibidas. El público es el juez y toda coartativa es un ataque a la soberanía y a la ilustración del pueblo. Los escritos sin razón, sin pudor o sin verdad caen por si mismos desechados por la razón publica, o tienen alguna justicia y fundamento, y sirven de ilustración al Gobierno. Estoy persuadido que no hay caso en que convenga la represión.

¿Y porque? Es porque siempre deben servirme de norte aun las opiniones de los que pudieron ser mis enemigos: es porque estoy seguro del buen sentido y de la justicia del pueblo hondureño; es porque quiero que mi conciencia publica nada tenga que temer del juicio de mis conciudadanos; pero sobre todo es por quiero concertar mi gobierno y medirlo en la balanza de la razón publica”.

Con fragmentos del discurso del General Cabañas presidente del Estado de Honduras donde desea la Libertad de Prensa Ilimitada
Comayagua 2 de marzo de 1852


“EL CABALLERO SIN TACHA Y SIN MIEDO”

viernes, 16 de diciembre de 2011

Con amenazas de muerte policías municipales desalojan a mujeres vendedoras

Por: German Reyes


“El vigilante llamó a la gente y cuando llegaron fueron encañonados con armas de grueso calibre, algunas mujeres se quisieron acercar y ellos les dijeron: si se mueven perras, aquí se van a morir”.

El párrafo anterior forma parte del relato que el presidente del Sindicato de Vendedores Libres de Honduras (SIVELIH), Ovidio Zelaya, hizo a este medio digital, en torno a un operativo que el pasado viernes en horas de la mañana llevaran a cabo funcionarios, inspectores y policías de la alcaldía municipal de Tegucigalpa, en las afueras del antiguo aserradero Sansoni, donde se construye el Mall Premier.

De acuerdo a lo expresado por el presidente del SIVELIH, a las dos de la madrugada del viernes dos de diciembre, inspectores y policías municipales llegaron a la zona y después de amenazar a muerte al vigilante, comenzaron a destruir los puestos de ventas y a sacar la mercadería y herramientas que se encontraban en los interiores.

En el operativo los agentes e inspectores destruyeron trece puestos de ventas y la mercadería la trasladaron a la antigua penitenciaria nacional, donde se encuentra regada en el piso y a punto de arruinarse por la humedad del lugar.

La mayor parte de la mercadería que fue decomisada la habían adquirido los vendedores con dinero proveniente de préstamos que realizaron en los bancos.

El presidente del SIVELIH dijo que en ese operativo no tuvo participación la Policía Nacional, pero si funcionarios de alto nivel al interno de la comuna capitalina. “Anteriormente si iban los de la preventiva, pero en estos momento son municipales, inspectores y abogados de la misma alcaldía”, indicó.

Antecedentes


Hace varias semanas representantes de los vendedores ambulantes de la capital denunciaron ante diversas instituciones operadoras de justicia, que funcionarios y empleados la Alcaldía Municipal de Tegucigalpa, atentan contra el derecho a la vida de sus afiliados.

La denuncia involucra a 20 inspectores y policías municipales y al jefe de permisos de ambulantes, Genaro Izaguirre, quienes son señalados de provocar intimidación, amenazas, expropiación de puestos, destrucción de las mercaderías y hasta de golpear a mujeres, niños y ancianos que trabajan en distintos sectores de la capital.

Aunque la queja de los vendedores es de amplio conocimiento de funcionarios y empleados de la Fiscalía de Derechos Humanos, del Comisionado Nacional de los Derechos Humanos y de la Secretaría de Justicia y Derechos Humanos, los afectados afirman que estas dependencias del Estado y la misma federación de trabajadores a que pertenecen, no hacen lo necesario para garantizarles el respeto de su derecho al trabajo y a la vida.

“Estamos peleando la estabilidad laboral de los afiliados y esperamos que las demás organizaciones sociales se sumen a la lucha nuestra porque la verdad es que nos sentimos débiles. El hambre no tiene color político y tienen que ponerse claros, la necesidad de la gente es evidente y las organizaciones deben defender a sus afiliados, peleamos por la justicia, sobre todo para la mujer y los niños”, expresó el presidente de SIVELIH.
SIVELIH se encuentra afiliado a la central General de Trabajadores de Honduras (CGT), organización que hasta hoy no muestra beligerancia para reclamar el derecho de los vendedores ambulantes, quienes además de soportar los abusos provenientes de los funcionarios y policías municipales, también enfrentan serias campañas para que abandonen de la lucha.

Se reúnen, pero no hay resultados


Ante la indiferencia del Alcalde Municipal, Ricardo Álvarez, el pasado 5 de diciembre los representantes de SIVELIH no tuvieron más opción que reunirse por tercera vez con el Juez de Policía Fredy Casasola y sus asistentes, Saúl Sandres y Orlin Fernández. Aunque los vendedores ambulantes fueron acompañados en esta ocasión por el Secretario General de la CGT, Daniel Durón y por un representante del Comisionado Nacional de los Derechos Humanos, la reunión no produjo resultados positivos.

“No llegamos a ningún acuerdo porque nosotros le enviamos una carta al alcalde Ricardo Álvarez diciéndole que las personas que había puesto para negociar la situación estaban a favor de los del mall y que a nosotros los pobres nos estaban echando encima ese monstruo. Debe reconocer el alcalde que nosotros no somos ninguna competencia para ese mall y que somos personas que exigimos y merecemos que se nos respete la dignidad como seres humanos”, afirmó el sindicalista.

Itsmania Pineda dijo haber percibido en la reunión que los personeros de la alcaldía se inclinan por darle prioridad a la exigencia de los propietarios del mall Premier, para que se desaloje a los vendedores instalados en las afueras del edificio. Indicó que en la reunión también estuvo presente un ingeniero de apellido Retes, en representación del complejo comercial y que éste había dicho que si la alcaldía no cumple, que la van a demandar.

“Y el abogado Saúl Sandres dijo que tenían un convenio con el mall porque adentro iban a trabajar 3000 personas y que 50 familias que se quedaran sin comer eran nada en comparación con los 3 mil que van a trabajar ahí”, aseveró Itsmania.

Ante la situación que viven los vendedores ambulantes, Itsmania Pineda solicitó la divulgación en diversos medios de comunicación. No obstante, “reporteros de la prensa dijeron que no podían apoyar ni en publicaciones porque el alcalde tiene acaparado todo, lo mismo ha pasado en el Ministerio Público y en el centro integrado donde ha costado que tomen las declaraciones”, informó.


Los representantes del SIVELIH manifestaron su temor a que los atropellos en contra de sus afiliados se intensifiquen en los días previos a las celebraciones de navidad y año nuevo, razón por la cual exigen la intervención de las autoridades a fin de lograr acuerdos satisfactorios con el alcalde Álvarez. German H. Reyes R

Agreden a mujeres periodistas que realizaban una protesta pacífica frente al palacio presidencial

POR: CLAUDIA MENDOZA
ASJ( ASOCIACION SOCIEDAD MAS JUSTA)

Una protesta pacífica de periodistas, en su mayoría mujeres, convocada por el colectivo “Periodistas por la Vida y la Libertad de Expresión”, fue víctima de la brutalidad de la policía y del ejército en las inmediaciones de la Casa de Gobierno el 13 de diciembre de 2011 en Tegucigalpa.

Los manifestantes, que partieron de la Universidad Pedagógica Nacional Francisco Morazán, reclamaban justicia por los asesinatos de 24 periodistas ocurridos desde 2003, 17 de ellos durante el periodo que siguió al golpe de Estado del 28 de junio de 2009.

“Frente a una situación de lo más dramática en lo que respecta a las libertades públicas y a los derechos humanos, el Estado hondureño tiene como única respuesta la represión. Esta actitud muestra su responsabilidad en este contexto y la clara continuidad de la dinámica de persecución emprendida tras el golpe de Estado. La ‘reconciliación nacional’ promovida por el Acuerdo de Cartagena de Indias (http://es.rsf.org/honduras-preocupacion-por-el-futuro-de-las-07-06-2011,40410.html) no es más que palabras huecas.

La comunidad internacional y los Estados latinoamericanos deben exigir en 2012 resultados tangibles en las investigaciones sobre las violaciones de los derechos humanos, así como la plena cooperación de las autoridades hondureñas en este aspecto. De otra manera, ante la cercanía de las grandes elecciones de 2013, el país corre de nuevo el riesgo del caos”, declaró Reporteros sin Fronteras.

La protesta del 13 de diciembre responde especialmente al más reciente asesinato de un periodista, por primera vez se trata de una mujer: Luz Marina Paz Villalobos, quien perdió la vida el 6 de diciembre pasado (http://es.rsf.org/honduras-asesinan-a-un-periodista-atacan-a-08-12-2011,41530.html). Como recuerda la organización C-Libre, socia de Reporteros sin Fronteras, los manifestantes también buscaban denunciar los actos de censura y la persecución sistemática que padecen los medios de comunicación alternativos y comunitarios, así como los defensores de los derechos humanos y los representantes de los movimientos sociales.

Minado por la violencia política desde el golpe de Estado de 2009, Honduras se encuentra, de manera general, entre los países con los peores niveles de inseguridad a escala mundial debido a los 86 homicidios registrados por cada 100.000 habitantes.


“Logramos mover la barda y avanzamos hasta nuestra meta, lo que llenó de furia a los militares que resguardan la presidencial, que más adelante, frente a la casa de gobierno nos esperaban tras otra barrera metálica. Nos recibieron a empujones, toletazos y lanzaron las bombas tóxicas para desplazarnos”, testimonió ante Reporteros sin Fronteras una de las participantes, precisando que los colegas que participaron en una manifestación precedente, convocada el 9 de diciembre por el Colegio de Periodistas de Honduras (CPH), pudieron realizar su marcha sin la mínima confrontación.

En Honduras, el país más mortífero del continente para el gremio después de México, han sido asesinados cinco periodistas desde el inicio del año; en tres de los casos el crimen está relacionado directamente –o es muy probable que lo esté– con el ejercicio de su profesión.
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